S'abonner
Equipementiers

Saint-Gobain négocierait une cession majeure dans l'automobile

Publié le 15 novembre 2024
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Saint-Gobain s’apprête à céder son activité de vitrage automobile selon Bloomberg. Ce désengagement, qui concernerait Sekurit et ses réseaux France Pare-Brise et Glassdrive, marquerait une nouvelle étape dans la stratégie du groupe, tournée vers le secteur de la construction.
Saint gobain vitrage Sekurit
Saint-Gobain amorcerait un virage stratégique avec la vente de son activité vitrage automobile. ©AdobeStock

Le groupe Saint-Gobain serait sur le point de se séparer de ses activités de vitrage automobile, a rapporté l'agence Bloomberg en citant des sources proches du dossier. Le géant français des matériaux de construction aurait contacté plusieurs acquéreurs potentiels pour finaliser cette opération qui pourrait lui rapporter 2,55 milliards d'euros. Parmi ces possibles repreneurs figurent des sociétés de capital-investissement, indique Bloomberg.

Actif sur le marché automobile depuis plus de 90 ans à travers son entité Sekurit, Saint-Gobain œuvre avec la majorité des constructeurs. Le groupe est présent avec ses solutions tout au long de la chaîne de valeur du vitrage, de la production à la maintenance en passant par la distribution. La division compte 31 usines et quatre centres de R&D pour 14 000 employés dans quelque 20 pays. Elle intègre également une activité liée à la réparation de vitrages avec ses réseaux France Pare-Brise et Glassdrive.

Saint-Gobain prend ses distances avec l'automobile

Avec cette possible cession, Saint-Gobain semble confirmer son désengagement de l’industrie automobile. En effet, le groupe s’est déjà séparé en septembre dernier de Freeglass, son activité de production de pièces en plastique pour l'extérieur des véhicules.

À lire aussi : France Pare-Brise franchit un double cap

À l’inverse, le géant tricolore poursuit ses acquisitions dans la construction. En février, le groupe a notamment bouclé le rachat de l’australien CSR contre un chèque de 2,7 milliards d'euros. Quelques mois plus tard, Saint-Gobain a également mis la main sur Fosroc, acteur de référence dans la chimie de la construction en Asie et dans les pays émergents, pour un montant de 960 millions d’euros.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle