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Equipementiers

Schaeffler démocratise la réparation de boîtes de vitesses

Publié le 29 mai 2018
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
En quête de nouveaux leviers de croissance pour les ateliers, Schaeffler veut promouvoir la réparation de boîtes de vitesses manuelles (BVM). L’équipementier propose une formation dédiée associée à la commercialisation de sa gamme de kits LuK GearBOX.
Comptant 33 références, la gamme de kits LuK GearBOX s’étoffera bientôt d’une quinzaine de produits supplémentaires.

 

N’échangez plus vos boîtes de vitesses manuelles, réparez-les ! C’est en substance le message qu’adresse aujourd’hui Schaeffler aux réparateurs indépendants. Depuis février dernier, l’équipementier allemand propose dans son centre de Clamart une formation dédiée à cette activité. Ce nouveau module propose aux réparateurs de mieux comprendre la technologie et le fonctionnement d’une BVM avant d’apprendre à diagnostiquer ses pannes et usures. Dans un dernier temps, les apprentis sont formés aux méthodes de montage et démontage du kit de réparation LuK GearBOX, commercialisé depuis l’été dernier par Schaeffler.

"Avec cette formation et notre kit, nous proposons aux ateliers une solution qui leur permet d’augmenter leur trafic et leur chiffre d’affaires tout en réduisant la facture de leurs clients. […] Elle crée de la valeur ajoutée pour le professionnel", explique Philippe Baudin, directeur général de Schaeffler Automotive Aftermarket France.

Pour l’automobiliste, le calcul est vite fait : pour un remplacement de boîte, il devra débourser généralement entre 1000 et 1500 euros contre 250 euros (prix public du kit) et trois heures de main d’œuvre pour une réparation… La prestation peut effectivement représenter un véritable atout vis-à-vis face de la rechange constructeur, qui propose essentiellement de l’échange standard ou de l’échange à neuf.

De plus, la réparation de BVM a pour avantage de mettre en lumière la technicité de l’atelier, lui offrant un véritable levier de différenciation face aux fast-fitters et centres autos. "C’est une prestation valorisante pour le réparateur. La technicité de cette pièce en fait une activité de niche porteuse", conclut Philippe Baudin.

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