Sus aux vitres teintées !
Le gouvernement prépare, pour le mois de janvier, un décret réglementant l'utilisation de vitres surteintées dans l'automobile. Ce qui pourrait présenter de nombreuses et douloureuses conséquences pour toute une catégorie de professionnels.
Le gouvernement prépare, pour le mois de janvier, un décret réglementant l'utilisation de vitres surteintées dans l'automobile. Ce qui pourrait présenter de nombreuses et douloureuses conséquences pour toute une catégorie de professionnels.
En janvier dernier, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, avait annoncé sa volonté de "préciser la réglementation du surteintage des vitres à l'avant des véhicules pour garantir le bon contrôle de certains comportements dangereux", comme l'utilisation du téléphone au volant ou le-non port de la ceinture de sécurité. C'est aujourd'hui chose (presque) faite, puisque le délégué interministériel, Emmanuel Barbe, a confirmé qu'un projet de décret s'apprêtait à voir le jour courant novembre, pour une entrée en vigueur en janvier.
Concrètement, le décret devrait fixer à 30% le taux d'opacité des vitres avant, soit la norme maximale autorisée pour une homologation en sortie d'usine. Ce qui reviendrait à interdire le surteintage en après-vente et ainsi confirmer une réglementation déjà existante en première monte.
Emmanuel Barbe estime, à ce titre, que le projet précise la législation, puisqu'qu'il n'y avait pas de texte sanctionnateur. Désormais, les contrevenants pourraient se voir sanctionnés par une amende de 135 euros et le retrait de trois points de permis de conduire.
L'Association sécurité et filtration des films pour vitrage (ASFFV) a, pour sa part, déclaré que le gouvernement allait signer "un acte de décès au niveau d'une profession" (1 800 emplois) et déploré le manque de concertation entourant le projet. Selon l'association, la pose de films sur les vitres avant des véhicules représente 53% de l'activité du secteur.
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