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Equipementiers

Turbo : bilstein casse les codes avec une offre de pièces neuves

Publié le 8 mars 2025
Par Florent Le Marquis
2 min de lecture
Alors que le marché français du turbocompresseur repose à 75 % sur le remanufacturé, bilstein group mise sur le neuf pour répondre à la demande croissante. Avec une offre structurée et disponible en J+1, l’équipementier entend bousculer les habitudes des ateliers.
Avec sa marque febi, bilstein group mise de plus en plus sur le turbo neuf. ©bilstein
Avec sa marque febi, bilstein group mise de plus en plus sur le turbo neuf. ©bilstein

Si le marché du turbocompresseur en France est largement dominé par l'offre remanufacturée, qui représente les trois quarts des volumes, le groupe bilstein veut se distinguer de ses concurrents. L'équipementier allemand, qui s'est lancé dans le turbo en 2021 avec le rachat de Motair, estime, en effet, qu'il y a une vraie place pour les produits neufs puisque l'offre de turbos remis à neuf ne suffira pas à couvrir les besoins du marché.

"Pour faire du remanufacturé, il faut de la matière, rappelle Arnaud Pénot, directeur marketing de bilstein group FranceEt elle se raréfie en ce moment. La part du neuf commence donc à augmenter." C'est ce que l'équipementier entend privilégier, prenant pour référence nos voisins européens où la part de marché du reman' est moins importante : 45 % en Espagne, 50 % en Allemagne…

La moitié de la gamme en neuf

"Quand on arrive avec une offre structurée en neuf, qui répond aux besoins en disponibilité et technicité, la part du remanufacturé peut se réduire, affirme Arnaud Pénot. Notre gamme de turbos neufs est disponible en J+1 pour l'ensemble du marché français, à des prix raisonnables et pour les nouveaux véhicules. Vendre du neuf n'est donc pas utopique. Et si le marché du turbo finit par stagner en volumes, cela lui permettrait d'augmenter en valeur." Sur ses quelque 2 000 références de turbos, bilstein compte légèrement plus de la moitié en neuf sous sa marque febi, lancée en 2022.

L'une des stratégies de l'équipementier est le "back-in-box" : une consigne avec le turbo neuf, pour que le réparateur renvoie la pièce usagée. "Cela lui simplifie la vie et permet de rendre le process de retour le plus rapide possible, pour pouvoir réutiliser le vieux turbo et continuer d'alimenter le marché du turbo remanufacturé. Car nous ne sommes pas jusqu'au-boutistes sur le turbo neuf. Nous aidons ainsi les fabricants à alimenter le remanufacturé", insiste Arnaud Pénot. Bousculer les habitudes, mais pas non plus renverser la table.

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