Valeo cède une partie de ses activités pour racheter FTE
Valeo n’a pas abandonné le projet de mettre la main sur FTE. En réaction aux doutes émis par la Commission européenne sur cette transaction l’an dernier, l’équipementier français entend se séparer de ses activités dans le secteur des actionneurs hydrauliques passifs. Objectif : obtenir dans la foulée le feu vert de Bruxelles sur le dossier FTE. Représentant un chiffre d’affaires de 76 millions d'euros en 2016, cette entité emploie aujourd'hui 400 salariés dans trois usines basées à Mondovi en Italie, à Gemlik en Turquie et à Nanjing en Chine.
Ces sites de production pourraient passer dans le giron de l'équipementier italien Raicam, spécialiste des systèmes d'embrayages et de freins, qui a entamé des négociations avec Valeo ces derniers mois. "Ces discussions ont abouti à un projet solide, qui fera l'objet d'une consultation préalable auprès des partenaires sociaux, et qui sera soumis à l'accord préalable de la Commission européenne dans le cadre de son examen du projet d'acquisition de FTE" précise le groupe dirigé par Jacques Aschenbroich.
Si Valeo obtient l’autorisation de la Commission européenne concernant l'acquisition de FTE, l'opération de cession envisagée pourrait être finalisée au dernier trimestre de l'année 2017.
Pour mémoire, l'équipementier tricolore avait indiqué en juin 2016 avoir conclu un accord pour racheter FTE, spécialisée dans les embrayages et les transmissions automobiles, pour une valeur d'entreprise de plus de 819 millions d'euros, au fonds d'investissement américain Bain Capital. Mais en novembre, au terme de sa première phase d'examen du dossier, la Commission européenne avait exprimé des doutes à propos de cette opération au regard de la réglementation des concentrations.