Van Heck songe à livrer dans l'heure
Récemment doublé par l'Agra pour la reprise de la plateforme AutoParts Distribution (ex-LumLux) de Gennevilliers (92), Van Heck Interpieces France est donc toujours à la recherche d'un nouveau dépôt alors que la société ne compte que trois plateformes dans l'Hexagone. "Ce que l'on veut, c'est profiter d'un bâtiment de minimum 4000 mètres carrés, explique Saïd Azerkan, responsable logistique de la société. C'est quelque chose de très compliquer à dénicher donc on ne s'interdit rien et, surtout, on ne se focalise pas uniquement sur Paris. Le Sud et l'Ouest nous intéressent aussi".
Un projet qui se double d'une réflexion portant sur la forme que pourrait prendre ce nouvel outil de distribution. Conscient des difficultés de sa recherche mais aussi du coût de celle-ci, de surcroit en région parisienne, Van Heck réfléchit donc à réaliser d'une pierre deux coups en s'imaginant y développer de la livraison dans l'heure. "Amazon le fait déjà dans de très nombreux pays avec réussite et, dans le monde de l'auto, certains distributeurs britanniques ont déjà exploré cette piste, là encore avec succès", justifie Saïd Azerkan.
Moins utile à Paris ou Marseille
A l'heure où certains n'ont pas encore exploré le H+4 et que d'autres considèrent d'ailleurs inopportun d'investir dans du H+2, eu égard aux besoins de leurs clients, le distributeur batave entend ainsi se démarquer en réalisant un pari jusqu'ici jamais tenté en France. "Nous n'en sommes vraiment qu'au tout début de notre réflexion. Rien n'est acté, rien n'est formalisé. On en est encore à peser le pour et le contre tout en analysant ce que cela impliquerait", précise encore le responsable logistique.
Et celui-ci d'expliquer que cette initiative impliquerait notamment de renforcer comme jamais le fonctionnement de la plateforme en question – mécanisation accrue, organisation optimale, système de préparation des commandes poussé – ainsi que de ses stocks. "On est bien conscient que c'est quelque chose qui ne peut pas convenir à toutes les régions. A Paris ou Marseille, deux agglomérations où le gros des ventes se fait au comptoir, le recours à cette stratégie aurait sans doute moins de sens. Ailleurs, en revanche…".