Comment faites-vous face à cette crise économique depuis début 2020 ?
Juri Wagenleitner : Très tôt, cette crise économique s’est avérée être un défi tant humain que logistique. Dès le début de la propagation du virus en Chine, nous avons formé des groupes de travail afin d’affronter au mieux cette situation inédite notamment en évaluant la meilleure façon de préserver les chaînes d’approvisionnement et surtout, de protéger nos employés.
Tout comme le virus s’est propagé de différentes façons et selon différentes dynamiques, la situation au sein de notre réseau de production mondial s’est avérée être très différente. Nous avons suivi attentivement la situation sur nos différents marchés et dans nos usines pour prendre les précautions nécessaires pour préserver notre capacité de livraison. Par exemple, des usines pour la première monte, fermées en Europe ou aux Amériques, ont été mises en service un jour par semaine pour produire des pièces de rechange. Ce fut le cas pour les embrayages, amortisseurs, pièces de châssis, etc. Cela nous a permis de répondre de manière flexible à la demande.
Tout au long de cette crise, nous sommes restés proches de nos clients, en nous assurant que nos actions soutiennent leurs activités. Il y a un an, en mars 2020 par exemple, nous avons augmenté notre volume de livraisons afin d’approvisionner les entrepôts de nos clients.
Dans l’ensemble, si l’activité est repartie, le défi lancé par le Covid n’est pas encore relevé et il nous occupera au moins tout au long de l’année 2021.
Pensez-vous que cette crise pourrait accélérer certaines évolutions sur le marché de l’aftermarket ?
J. W. : Nous constatons clairement que certaines des évolutions pré-crise progressent désormais beaucoup plus rapidement. Prenons la digitalisation qui aujourd’hui influe tant sur notre façon de travailler en interne, que celle de se[…]