Mon Spécialiste Auto veut fédérer 1 000 mécaniciens dès 2018
A la tête d’un réseau de 500 mécaniciens indépendants, Mon Spécialiste Auto devrait atteindre le cap des 1 000 professionnels en milieu d’année. C’est du moins l’ambition que se sont fixée Sacha Sardo et Jean-Michel Cochet, les deux fondateurs de la jeune entreprise, avec leur première levée de fonds de 600 000 euros réalisée auprès de SIDE Capital.
La start-up, qui a intégré le Moove Lab’ du CNPA, entend également doubler ses effectifs et développer ses outils technologiques, tout en continuant d’investir dans la croissance et la formation de son réseau de mécaniciens.
"Nous avons été séduits par le service innovant de Mon Spécialiste Auto, qui repose sur la qualité d’exécution d’un réseau de professionnels experts et passionnés par leur métier et une technologie robuste qui va considérablement faciliter la transition numérique de tous les professionnels du marché grâce à l’inspection de voitures d’occasion à domicile", affirme Renaud Guillerm, fondateur et managing partner de SIDE Capital.
La reprise VO facilitée
Le concept Mon Spécialiste Auto repose sur la combinaison d’un réseau de réparateurs indépendants d’une application mobile facilitant la reprise de véhicules. Cette dernière permet aux mécaniciens d’inspecter et d’expertiser un VO chez son vendeur. Il leur suffit de prendre en note les 155 points de contrôle et de prendre une trentaine de photos pour évaluer les frais de remise en état.
Les points de contrôle saisis par le mécanicien sur place peuvent remonter directement en API dans le logiciel du professionnel, simplifiant ainsi transaction. "Mon Spécialiste Auto nous permet de valider l’état du véhicule déclaré par nos clients, à leur domicile. Leur réactivité, leur neutralité et leur professionnalisme sont des éléments clés pour nous", assure David Nedelec, responsable de Youpicar, plateforme du groupe Colin.
Pour rejoindre le réseau de Mon Spécialiste Auto, les réparateurs doivent être titulaires d’un diplôme en mécanique, afficher au minimum deux ans d’expérience et détenir un statut d’auto-entrepreneur.