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Pneumaticiens

Pneus hiver : reconnus utiles… mais toujours pas plébiscités !

Publié le 10 novembre 2016
Par Romain Baly
< 1 min de lecture
Alors qu'une étude Ipsos révèle que la quasi-totalité des automobilistes interrogés louent l'utilisation de pneus adaptés en période hivernale, moins de quatre sur dix se sont déjà ou envisagent de s'équiper.
Alors qu'une étude Ipsos révèle que la quasi-totalité des automobilistes interrogés louent l'utilisation de pneus adaptés en période hivernale, moins de quatre sur dix se sont déjà ou envisagent de s'équiper.

Réalisé fin octobre sur un échantillon national représentatif de plus d'un millier de Français, le sondage Ipsos pour le compte de l'enseigne Point S portant sur les pneumatiques hiver s'avère riche en paradoxes.

Alors que seulement 15% des automobilistes tricolores en sont pourvus, 93% du panel pense que ces derniers sont "utiles si l'on habite dans une région froide connue pour son hiver rigoureux". Problème, parmi ceux n'ayant pas eu recours à ces pneus, 63% indiquent ne pas envisager de s'équiper dans les prochains mois alors que 20% se tâtent encore.

De même, l'enquête de l'Ipsos montre que la compréhension de cette technologie demeure très floue de la part des automobilistes indécis. Parmi ceux qui envisagent de s'équiper cette saison, 36% indiquent vouloir le faire dès les premières gelées, alors que trois personnes interrogées sur dix se montrent plus prudentes, expliquant préférer attendre que les températures passent durablement sous la barre des 7°C.  

"Ce sondage montre bien que de nombreux automobilistes ne sont pas prêts à s'équiper de pneus hiver, explique lucidement Christophe Rollet, directeur général de Point S. Certes, l'équipement est plus ou moins utile selon les régions, mais sur certaines routes ou autoroutes, il devrait être obligatoire." Et le dirigeant de mettre en exergue les zones blanches, ainsi que l'Est de la France et le Massif-Central parmi les endroits les plus opportuns à leur utilisation systématique. Les automobilistes de ces régions "doivent prendre conscience qu'il en va de leur sécurité !", conclut Christophe Rollet.

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