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Speedy-CNPA: un partout, balle au centre !

Publié le 20 février 2012
Par Frédéric Richard
< 1 min de lecture
On a appris vendredi qu'un premier jugement venait de tomber, déboutant la branche des concessionnaires du CNPA, dans la plainte qu'elle avait initiée, la semaine dernière, à l'encontre de Speedy.
On a appris vendredi qu'un premier jugement venait de tomber, déboutant la branche des concessionnaires du CNPA, dans la plainte qu'elle avait initiée, la semaine dernière, à l'encontre de Speedy.

La campagne incriminée étant terminée, en effet, depuis le 15 février, le tribunal de commerce de Paris a considéré qu'il ne pouvait "faire cesser un trouble" qui avait pris fin… Mais les plaignants font appel, et espèrent bien convaincre le juge de poursuivre Speedy, sur le fond. Rappel du contexte: Au cours d'une chansonnette, le message publicitaire de Speedy affirme: "Pour la révision de ma voiture, ça devient de plus en plus dur ; Mon concessionnaire est trop cher et je ne sais plus comment faire. Chez speedy, tu trouveras ton bonheur, la "révision constructeur ". C’est une révision vraiment moins chère, ce sont des pros, tu n’as pas à t’en faire."

Le CNPA avance que l'on ne peut mettre en cause la politique tarifaire globale d'une profession, et que l'on doit se référer à des comparaisons, uniquement sur certaines familles de produits, les pneus, ou les embrayages, par exemple.

L'affaire n'est pas sans rappeler l'ire des indépendants face à la publicité Renault de 2009, qui affirmait: "qui mieux que Renault peut réparer votre voiture ". Un slogan qui avait fait grand bruit, et qui avait coûté au constructeur au losange un procès perdu face à la Feda. Les indépendants avaient ainsi obtenu que le message devienne: "qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault, prêtant moins à confusion quant aux compétences des réparateurs non affiliés à une marque. Aujourd'hui, les rôles s'inversent et ce sont les réseaux de marques, ou plutôt leurs représentants au CNPA, qui s'insurgent devant une campagne publicitaire qu'ils jugent abusive.

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