“Consolider la dimension commerciale de ce salon”
Après celle du renouveau en 2013, comment pourrait se définir cette édition 2015 ?
C’est une édition qui s’inscrit dans la stratégie gagnante adoptée en 2013. Nous restons très attachés aux trois axes que nous avions alors développés avec plus de business, plus d’événements et plus de services. Tout ceci dans une logique de renforcement puisque les derniers retours d’enquêtes visiteurs et exposants étaient positifs avec 86 % de satisfaction chez les premiers et 76 % chez les seconds. Nous avons vocation à consolider la dimension commerciale de ce salon.
De ce point de vue, peut-on s’attendre à voir davantage d’exposants ?
Concrètement, non, puisque nous allons accueillir environ 1 400 entreprises, soit un niveau similaire à 2013. Toutefois, compte tenu de la conjoncture économique du marché, nous n’avions pas envisagé de voir ce chiffre croître. La vraie satisfaction tient davantage dans le retour de certains exposants tels que Continental ou 3M, mais aussi dans la présence de nouveaux, ce qui démontre un regain d’intérêt de la part du secteur, et cela vient consolider les bases de 2013 à l’exception de deux absents significatifs.
Parlons-en justement. Est-ce une déception de ne pas pouvoir compter sur Bosch ainsi que sur Valeo, une nouvelle fois absent ?
Dans le cas de Bosch, nous regrettons qu’ils ne profitent pas des bénéfices d’un salon d’où ils étaient ressortis très satisfaits en 2013 comme en 2011. Quant à Valeo, c’est d’autant plus dommage que nous lançons cette année un nouveau secteur consacré aux start-up et à la digitalisation de la filière. Encore une fois, je regrette qu’ils ne puissent profiter d’une très belle édition que nous sommes en train de mettre en place et que nous avions construite avec eux puisque nous sommes bien conscients que c’est avant tout la richesse de l’offre qui fait la qualité de la manifestation.
Concernant les présents, vous souhaitiez faire plus de place aux réseaux. Objectif atteint ?
Nous nous y tenons. Les grands groupements de distribution seront présents bien entendu, tandis que Motorcraft fera son retour et que Roady sera là pour la première fois. Nous avons également travaillé à la diversification avec la présence d’American Car Wash pour les réseaux de lavage, de Caréco pour la pièce de réemploi ou encore d’Aliapur pour le recyclage des pneumatiques. Plus que jamais, les réseaux constituent un élément structurant de l’après-vente et font partie intégrante de ce salon. S’en priver, c’est se priver de milliers de réparateurs, clients ou distributeurs qui constituent le visitorat d’Equip Auto.
En termes de nouveautés, pourquoi avoir fait le choix de réduire le salon sur trois halls ?
En réalité, si le nombre de halls est moins important, la surface d’exposition reste la même avec environ 100 000 m3 d’espace. Simplement, en 2013, nous avions fait le constat que les halls 2 et 3 n’étaient que partiellement occupés. Cette année, nous avons souhaité resserrer le salon sur trois halls pour densifier chacun d’entre eux.
A quel autre type de nouveautés peut-on s’attendre ?
Nos efforts se sont concentrés sur trois thèmes. Le premier touche à la formation. Nous poursuivons la démarche entamée en 2013 avec le GNFA pour permettre à 2 000 réparateurs de profiter de sessions de formations via 8 ateliers thématisés. Le deuxième traite de la diversification. Nous avons souhaité mettre en avant le secteur du véhicule d’occasion grâce à différents prestataires de services, et celui du lavage à qui nous consacrerons une journée. Le troisième thème touche enfin au digital avec une partie web-to-store. Notre partenaire Solocal présentera un ensemble de solutions adaptées aux besoins des petites structures permettant de drainer en atelier une clientèle qui se manifeste sur Internet, et une partie véhicule connecté avec la présence d’une trentaine de start-up.
Autre nouveauté avec la mise en avant cette année, après la Chine il y a deux ans, des marchés maghrébin et polonais. L’internationalisation d’Equip Auto se poursuit donc ?
Equip Auto se positionne sur les marchés Europe, Middle-East et Afrique. De ce point de vue, nous avons souhaité donner de l’épaisseur à cette prétention en consacrant successivement quatre journées à l’Algérie, au Maroc, à la Tunisie et à la Pologne, qui nous semblent être des marchés importants pour les exposants français et étrangers du salon. Les pays du Maghreb constituent des marqueurs importants pour l’économie française eu égard aux liens économiques étroits qu’entretiennent nos constructeurs avec ces marchés alors que la Pologne est un marché extrêmement dynamique. Une vingtaine d’équipementiers et fournisseurs polonais seront d’ailleurs présents, contre seulement quatre ou cinq il y a deux ans.
Fort de ces atouts, combien de visiteurs se presseront à Villepinte ?
Les pré-enregistrements sont ouverts et ils fonctionnent très bien puisque nous sommes déjà en forte croissance. Nous tablons sur environ 100 000 visiteurs contre 92 000 il y a deux ans, avec, nous l’espérons, un taux de satisfaction encore plus important.