Diéséliste de France pointe du doigt les contradictions du gouvernement
Bonne nouvelle pour les automobilistes : le 14 novembre dernier, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé une série de mesures pour atténuer la hausse du prix et des taxes sur le carburant. Le gouvernement veut en effet créer une "super prime" à la conversion qui atteindra jusqu'à 4 000 euros, doublant ainsi la subvention déjà proposée par l’État. Ce coup de pouce sera réservé aux 20 % des ménages les plus modestes et devrait être financé par le "budget de l'État".
Applicable dès le 1er janvier 2019, cette mesure doit aider les Français dans l’acquisition de véhicules thermiques (essence, diesel et GPL) ou électriques Crit’air 1 ou 2, neuf ou d’occasion, dont le taux de CO2 est inférieur ou égal à 130g/km. Selon le gouvernement, un million de primes à la conversion pourraient être accordées d'ici à 2022.
Se félicitant de ces annonces, Diéséliste de France n’a toutefois pas manqué de souligner la dissonance entre ces nouvelles mesures et le traitement fiscal actuel du diesel. L’association dénonce en effet les amalgames encore trop fréquents entre les différentes motorisations gazole, rappelant que la norme Euro 6 d a permis de réduire significativement les émissions d’oxydes d’azote.
"Le diesel est décrié quotidiennement par le gouvernement dans toutes les interventions médiatiques de ces derniers mois. Or dans les faits, le gouvernement, lui‐même, reconnait la solution écologique que représente le diesel, en introduisant la prime actuelle à la conversion pour la transition énergétique du parc roulant", conclut Fabrice Godefroy, président de Diéséliste de France.