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Feda

Diésélistes : la Feda interpelle le gouvernement

Publié le 24 janvier 2018
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Alors que les ventes de véhicules neufs gazole n’en finissent plus de dégringoler, la filière Diesel s’organise. Préoccupée par l’avenir des diésélistes, la Feda veut sensibiliser le gouvernement sur le sort des entreprises de service, jusqu’ici ignorées par les pouvoirs publics.
Mathieu Séguran, délégué général, et Alain Landec, président de la Feda.

La filière industrielle Diesel est en danger ! Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev), environ 10% des effectifs de ses adhérents fabriquent des pièces pour les moteurs gazole, soit 7000 personnes. Si Bercy a demandé à ces industriels de réfléchir à la reconversion des usines menacées, aucun plan de sauvetage ne semble avoir été prévu pour les entreprises de service.

Un oubli que tente de réparer aujourd’hui la Feda. La fédération professionnelle a rencontré en début d’année la Direction générale des entreprises (DGE), au ministère de l'Economie, pour lui présenter les conséquences du déclin du Diesel chez les professionnels de la rechange. "On le sait désormais : le Diesel, c’est cuit. Si nous allons vivre avec un parc diéselisé pendant encore quinze ans, nous devons accompagner les professionnels du service dans l’anticipation de cette conversion" annonce Alain Landec, président de la Feda.

Plusieurs actions ont été soumises à la DGE, dont l’intégration de l’échange-réparation dans le décret relatif à l'utilisation de pièces de rechange issues de l'économie circulaire et la prise en compte de l’Eco-Entretien. Dans un second temps, l’organisation syndicale a prévu de relayer ces propositions devant le Conseil stratégique de filière automobile (PFA).  En parallèle, la Feda entend multiplier les opérations ces prochains mois sur le terrain avec son groupe Diesel et Nouvelles Technologies.

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