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La sinistralité repart à la hausse dans l’automobile

Publié le 29 novembre 2018
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
La société Altares a livré son rapport sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises du 3e trimestre 2018. Le bilan est plutôt négatif, en particulier dans le secteur de la vente et de la réparation de véhicules qui dévisse de 6 %.
La sinistralité des entreprises remonte dans plusieurs secteurs, en particulier dans l'automobile.

Après huit trimestres consécutifs de baisse, la sinistralité des entreprises est remontée au cours du 3e trimestre 2018, repassant le seuil des 11 500 dossiers. Soit une hausse d’environ 6,8 % par rapport au même trimestre de 2017, due en partie à une procédure exceptionnelle prononcée dans l’île de la Réunion.

Le vente et réparation de véhicules fait partie des secteurs les plus touchés par cette sinistralité avec 437 procédures, soit une hausse de 5,6 %. A noter que la sinistralité des taxis continue de battre des records avec 107 défaillances (+45%).

Au global, ces défaillances ont tout particulièrement concerné les petites structures puisque les trois quarts des jugements concernent des micro-entreprises de moins de trois salariés.

"Les hésitations conjoncturelles, les incertitudes politiques, les pressions budgétaires sont autant de freins qui ont pesé sur la fluidité des business. […] Les pressions sur les délais de paiement sont venues rappeler ces derniers mois que les relations commerciales sont toujours déséquilibrées, que le sous-traitant est loin de pouvoir être considéré comme un co-traitant ; le petit fournisseur ne mord pas la main du gros client qui le nourrit, mais trop souvent en paye un lourd tribut", analyse Thierry Millon, directeur des études d’Altarès.

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