L’emploi est reparti à la hausse dans l’automobile en 2021
Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire et des chiffres de l’emploi en dents de scie pour la branche des services de l’automobile, l’exercice 2021 s’est révélé plus porteur pour les métiers de la filière.
Dans son dernier bilan, l’Observatoire des métiers des services de l’automobile relève en effet une augmentation des effectifs de 1,4 % (+4 800 salariés supplémentaires). Ceux-ci dépassent ainsi leur niveau d’avant crise, notamment dans la maintenance et la réparation. A l'inverse, les effectifs du commerce automobile ont pâti de la crise sanitaire et de la pénurie de semi-conducteurs, qui ont perturbé l'activité. Au global, la branche compte ainsi près de 160 000 entreprises et 500 000 actifs employés (salariés et indépendants).
L’alternance séduit toujours plus
En outre, l’Observatoire note une progression des jeunes en formation initiale (près de 68 000 contre près de 65 000 en 2021). Cette hausse est principalement due aux effectifs d’alternants, qui ont bondi de 9,3 % lors de la rentrée 2021. C’est la 7e fois consécutive que ce chiffre est en progression. L’alternance conforte ainsi sa position de modalité de formation privilégiée par les jeunes et les entreprises (54,5 % des jeunes formés), souligne l’Anfa. La maintenance pour les véhicules des particuliers et la carrosserie font partie des métiers qui rassemblent le plus d’alternants.
De plus, la rentrée 2021 a connu la plus forte progression en termes d’inscription aux CQP et titres à finalité professionnelle de la branche : +22 % de contrats signés cette année. "L’Anfa contribue à développer une offre de formation en lien avec les besoins des entreprises", indique Philippe Le Gall, responsable projets à l’Observatoire des métiers des services de l’automobile.
Une employabilité à la hausse
Enfin, l’Observatoire constate une nouvelle progression du taux d’insertion professionnelle des apprentis (12 mois après leur formation), qui s’élève désormais à 71 %.
"Avec la crise Covid, les chiffres de l’insertion professionnelle 6 mois après la formation avaient légèrement baissé. Nous avons aujourd’hui suffisamment de recul pour constater que le taux d’insertion a en réalité augmenté par rapport à celui des jeunes sortis de formation en 2019, le temps d’insertion s’étant décalé de quelques mois", conclut Philippe Le Gall.