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Saison estivale : les sociétés d’assistance dans le flou

Publié le 24 juin 2020
Par Mohamed Aredjal
< 1 min de lecture
Cet été ne sera pas comme les autres pour le Syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA). A la veille des grands départs en vacances, l'organisation reste circonspecte sur le niveau d’activité qui attend ses membres, les invitant à une plus grande adaptabilité.  
SNSA
Les sociétés d’assistance doivent préparer une saison estivale inédite.

Quel été attend les assisteurs ? C’est la question que se pose le Syndicat national des sociétés d’assistance dans un contexte marqué par l’épidémie de Covid-19. Selon l’organisation professionnelle, cette saison estivale pourrait être particulière en raison d’une activité qui s’annonce volatile.

Si la profession a enregistré des pics d’activité conséquents depuis la levée du confinement en raison d’un nombre important de pannes de batterie, le mois de juin s’est révélé très calme. Résultat : certains assisteurs ont affiché une baisse de leur activité automobile de 10 % par rapport à l’année précédente.

Pour les prochaines semaines, l’incertitude reste de mise. Selon une récente enquête BVA, 59 % des Français prévoient de partir en vacances cet été et pour 87 % d’entre eux (contre 65 % habituellement), ces voyages se feront dans le territoire national. Conjuguée à un prix du carburant en baisse et à une baisse d’activité de la SNCF ainsi que des compagnies aériennes, cette tendance pourrait générer un trafic routier intense selon le SNSA. Certains de ses membres prévoient ainsi une augmentation des interventions de 5 à 10 %.

Plus prudents, certains assisteurs estiment, au contraire, que les touristes se feront plus rares sur les routes nationales cet été et que les Français privilégieront des déplacements plus courts. L’activité serait alors moins forte que prévu. "Difficile dès lors d’anticiper et cette saison sera probablement marquée par l’imprévisibilité des déplacements qui suivront les annonces gouvernementales et les conditions météorologiques. Il faut donc s’attendre à réagir aux comportements de dernière minute des automobilistes", souligne le syndicat.

Pour information, les sociétés d’assistance traitent chaque été plus d’un 1,5 million de dossiers automobiles.

 

 

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