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Spheretech veut ĂȘtre l'observatoire indĂ©pendant du parc roulant

Publié le 22 février 2023
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Par Mohamed Aredjal
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2 min de lecture
CrĂ©Ă© dĂšs 1998 pour diagnostiquer les dĂ©rives de pollution des moteurs diesel, Spheretech fĂȘte aujourd'hui ses 25 ans. Le "motoriste conseil" poursuit aujourd'hui sa mission en se positionnant comme un partenaire incontournable des acteurs de l'aprĂšs-vente automobile et des instances lĂ©gislatives.
David Deregnaucourt, fondateur de Spheretech, et son équipe. ©Spheretech
David Deregnaucourt, fondateur de Spheretech, et son équipe. ©Spheretech

En février dernier, Spheretech a célébré son 25e anniversaire. L'occasion de rappeler que l'entreprise fondée par David Deregnaucourt s'est affirmée depuis dans l'Hexagone comme l'un des spécialistes de la dépollution automobile. S'intéressant dÚs 1998 aux effets de la maintenance sur les surémissions polluantes des véhicules, cette derniÚre s'est illustrée en concevant, en 2001, pour le compte de son partenaire européen Ecosphere, son analyseur 5 gaz Easydiag pour diagnostiquer l'état de santé des moteurs.

Pendant les six années suivantes, Spheretech va ainsi pouvoir collecter des milliers de mesures et études de cas qui lui permettront de mieux identifier les "signatures" surémissions de gaz. Ces données aideront surtout l'entreprise à mettre au point une solution d'entretien spécifique, l'Ecomaintenance. Cette innovation se distinguera d'ailleurs en 2007, lors du salon Equip Auto, en remportant le prix spécial du jury.

Cette expertise vaudra d'ailleurs Ă  Spheretech de contribuer au lancement du label certifiant Eco Entretien dĂšs 2008, aux cĂŽtĂ©s de la Feda. Forte de ce savoir-faire, l'entreprise va Ă©galement Ă©largir son offre de services et de produits, dĂ©veloppant notamment une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’additifs.

Spheretech veut promouvoir son expertise technique

Avec le déploiement des ZFE, et alors que les véhicules thermiques sont de plus en plus pointés du doigt, Spheretech entend aujourd'hui se positionner comme un "observatoire indépendant du parc roulant".

"Nous comptons un demi-million de mesures moteur collectĂ©es, ce qui nous permet d'apporter la preuve d’une grande disparitĂ© de rendements moteur pour un mĂȘme modĂšle suivant son usage. Et le paradoxe que nous mettons, par exemple, en Ă©vidence, c'est qu'une voiture Euro 4 bien entretenue pollue moins en NOx qu’une Euro 5 plus rĂ©cente sans maintenance !", souligne David Deregnaucourt. Un message que ce dernier entend porter auprĂšs du lĂ©gislateur.

A lire aussi : Impact environnemental : le contrĂŽle technique veut jouer son rĂŽle

Ajoutons, à ce sujet, que l'entreprise travaille et contribue auprÚs des instances européennes de maniÚre à faire du contrÎle technique français une référence sur le Vieux Continent.

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