Albax mise sur la "bobologie" pour stimuler l’activité hors sinistre
Aux grands maux, les grands remèdes. Face à la crise du Covid-19, le réseau Albax dynamise l’activité hors-sinistre en lançant un tout nouveau service d’expertise à distance : le SnapCare. L’objectif ? Faciliter la prise en charge et la réparation des véhicules des clients qui présentent de petits "bobos" bien souvent non pris en charge par les assureurs, et dont le montant de la franchise ou du malus dissuadent ces derniers.
"Nous avons fait le constat que beaucoup de clients sont encore trop réticents à faire réparer les petits bobos. C’est pourquoi, mon époux, le fondateur de l’enseigne, Max Alunni, a décidé de se pencher sur ce marché de niche que représente encore la bobologie", explique Céline Alunni, directrice commerciale du réseau Albax. Et pour garantir à ses clients des tarifs attractifs, l'enseigne propose une remise de 30 % HT sur la main-d’œuvre.
Deux possibilités s’offrent au client. Dans le premier cas, le client envoie lui-même 4 photos de son véhicule (trois des impacts et une de la plaque d’immatriculation) et les poste sur l’espace #SnapCare du site web albax.fr. Après avoir renseigné des champs préformatés (coordonnées, carrosserie Albax la plus proche et zone de choc, etc.), celui-ci reçoit un devis gratuit en 3 heures ouvrées, par SMS et e-mail.
Un dispositif promotionnel
En parallèle, Albax s'appuie sur 15 collaborateurs du réseau chargés de repérer chaque jour, durant 1 h, les véhicules stationnés dans leur zone de chalandise présentant ce type de dommages. Ils réalisent alors les 4 photos et les transmettent sur l’espace SnapCare. Un flyer laissé sur le pare-brise invite le client à se connecter au site web Albax.fr pour récupérer le devis disponible sous 3 h.
Afin de porter ces deux nouveaux services, Albax n’a pas lésiné sur les moyens. Ainsi, tout un dispositif promotionnel accompagne l’opération : flyers sur les pare-brises, messages sur deux stations de radio, vidéos humoristiques diffusées sur les réseaux sociaux, stickage des 300 véhicules de courtoisie.
Grâce à cette opération, le réseau entend rebooster son activité qui redémarre lentement, notamment en région parisienne, depuis la fin du confinenent. De fait, l’enseigne qui a dû fermer l’ensemble de ses sites à l’annonce du confinement, en mars dernier, a subi une baisse de 98 % de son activité. Afin de maintenir sa trésorerie à flot, le réseau a dû, comme beaucoup de professionnels de la carrosserie, recourir au PGE ainsi qu’au chômage partiel.
Se montrer proactif
Un sursis bienvenu, selon la directrice commerciale, mais qui pourrait ne pas être suffisant, d’où la nécessité de se montrer proactif avec des initiatives comme le SnapCare : "Comme pour beaucoup d’entreprises, la période du Covid-19 n’a pas aidé à obtenir des résultats propres à consolider notre année. Or, nos charges fixes demeurent. Aussi, bien que nous souhaitions lancer une nouvelle campagne promotionnelle depuis janvier, ces nouveaux services d’expertise à distance tombent vraiment à point nommé."
Actuellement, 70 % des effectifs sont à nouveau en poste depuis le 11 mai et bénéficient des EPI que le réseau a mis à leur disposition comme les masques ou encore les plexiglas sur chaque comptoir pour un accueil du client dans le respect des mesures de sécurité sanitaire. "Nous avons installé du plexiglas de qualité en verre d’1 mètre de hauteur pour tous nos accueils. Mais tous ces équipements ont un coût. A cet égard, nous avons bénéficié du soutien de certains de nos apporteurs d’affaires comme la MAIF qui a joué le rôle de locomotive pour les autres compagnies", précise Céline Alunni.
Enfin, la directrice souligne un autre frein à la reprise de l’activité : la désinfection des véhicules réalisée lors de la réception et de la réparation d’un véhicule ou pour le prêt d’un véhicule de courtoisie. De fait, l’opération qui prend beaucoup plus de temps, nécessite un protocole contraignant. "Désormais, nos carrossiers doivent notamment nettoyer tous les points de contacts comme les poignées, le pommeau, le volant, l'accès au coffre et bien d'autres parties avant et après toute intervention sur le véhicule. C’est une opération qu’ils réalisent plusieurs fois par jour . Or, le temps, c’est de l’argent", conclut Céline Alunni.