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Carrosserie

Aniel : les raisons du renouveau

Publié le 20 décembre 2017
Par Mohamed Aredjal
2 min de lecture
Porté par une nouvelle dynamique, Aniel a vu son chiffre d’affaires bondir à 24 millions d’euros en 2017. Le spécialiste de la carrosserie ne compte pas se reposer sur ses lauriers et prépare déjà l’avenir.
Benoît Tanguy a pris la direction générale d'Aniel en juin dernier.

De 5 à 24 millions d’euros en sept ans, soit un bond de 400% : c’est la progression de chiffre d’affaires affichée par Aniel depuis 2010. Une croissance exceptionnelle qui témoigne du succès de la transformation opérée par le distributeur de pièces de carrosserie. Rapide flashback : créée en 1968, la société est rachetée en 2010 par le groupe Faubourg et placée sous la responsabilité de Vincent Belhandouz. A l’époque, Aniel peine à doper son activité, encore très dépendante des distributeurs et démolisseurs.

"Nous avons alors commencé à travailler en direct avec les carrossiers. Un gros effort a été fourni à l’époque pour élargir la gamme, notamment avec les pièces de constructeurs, pour répondre à leurs demandes" rappelle Benoît Tanguy, directeur général d’Aniel. Le pari est payant : aujourd’hui, les carrossiers représentent 70% du chiffre d’affaires de la plateforme toulonnaise. "Nous ne négligeons pas pour autant notre clientèle historique, un peu délaissée par nos concurrents" précise Benoît Tanguy.

La transformation digitale

Autre facteur de la réussite d’Aniel : le digital. Mis en ligne en 2010, le site aniel.fr est aujourd’hui devenu le seul canal de commande de la plateforme. "La totalité de nos ventes est réalisée via notre portail et 85% d’entre elles sont réalisées en direct par nos clients", confirme ‎Laurent Nicolaï, directeur digital, innovation et marketing d’Aniel. Si besoin, les carrossiers peuvent bénéficier de l’assistance d’un centre de relation clients (CRC), chargé de les accompagner dans l’identification des pièces. Le CRC vérifie aussi toutes les commandes pour minimiser les erreurs de références et réduire les retours de marchandise.

Forte de ces résultats, l’entreprise varoise veut désormais poursuivre l’optimisation de son site pour fluidifier le parcours d'achat client. Depuis quelques semaines, une interface a été déployée avec les outils de Sidexa pour faciliter le transfert du chiffrage atelier vers le panier de commande. Dès février 2018, de nouvelles fonctionnalités verront le jour avec la mise en place de la quatrième version d’aniel.fr.  

Avec VSF, Aniel passe à la vitesse supérieure

Le prochain exercice s’annonce, par ailleurs, studieux pour Aniel. Outre ses velléités numériques, le distributeur va étendre ses activités au vitrage grâce à son partenariat avec VSF, officialisé lors du dernier salon Equip Auto. Un complément naturel pour le spécialiste de la pièce de carrosserie qui va, en outre, voir sa force commerciale multiplier par trois grâce à cet accord.

"Nous allons pouvoir nous appuyer sur la dizaine de commerciaux de VSF répartis sur tout le territoire", confirme Benoît Tanguy. D’autres synergies devraient être développées entre les deux indépendants qui joueront la carte de la mutualisation face aux deux poids lourd Cora (Autodistribution) et Saint Amand – Service (Alliance Automotive).

Et ce n’est qu’une étape dans la stratégie de diversification d’Aniel qui, à terme, ne s’interdit pas d’élargir son offre à la pièce mécanique grâce à Nexus Automotive. "Plusieurs partenaires nous ont sollicités pour nous proposer des pièces de liaison au sol. C’est un produit complémentaire à la carrosserie puisqu’en cas de sinistre ces pièces peuvent être également à remplacer" confie Benoît Tanguy. Pas de doute, l’année 2018 promet d’être animée pour Aniel… 

 

Découvrez notre article complet consacré à Aniel dans le J2R n°80 de février 2018.

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