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Carrosserie

Autogriff encourage la réparation éco-responsable

Publié le 3 septembre 2021
Par Nicolas Girault
2 min de lecture
Le site d’intermédiation entre gestionnaires de flotte et carrossiers mise sur la réparation sans pièce de rechange. Autogriff veut séduire grâce à cette démarche plus respectueuse de l'environnement, synonyme également d'économies pour ses clients.
Ancien concessionnaire, le dirigeant d'Autogriff mise sur les réparations de qualité pour favoriser clients et réparateurs.
Ancien concessionnaire, le dirigeant d'Autogriff mise sur les réparations de qualité pour favoriser clients et réparateurs.

La start-up strasbourgeoise propose une nouvelle approche économique et environnementale à ses clients gestionnaires de flotte. Autogriff veut en effet inciter ses carrossiers partenaires à réparer plutôt qu’à remplacer les pièces des véhicules sinistrés. Cette stratégie a conduit la plateforme d’intermédiation à développer une approche différente de ses prestations : expertise et chiffrage à distance (de sinistres ou de remise en état avant restitution du véhicule), ainsi que la mise en relation avec un carrossier.

Cette démarche semble déjà séduire ses réparateurs partenaires. "Pour l'instant 75 % des pièces sont réparées dans le cadre des sinistres, et déjà au-delà de 95 % dans le cadre des restitutions. Notre objectif est d'atteindre les 90 % également sur la partie sinistre", observe Franck Keller, fondateur et dirigeant d'Autogriff. Pour l’instant, 85 % des chantiers traités via la plateforme sont effectués sans remplacement de pièces.

Valoriser le savoir-faire des carrossiers

Grâce à cette stratégie, Autogriff espère conquérir de nouveaux clients en leur apportant plusieurs avantages. Primo, la réparation sans remplacement de pièces peut leur permettre de répondre à leurs démarches RSE. De plus, elle leur permet de réduire considérablement leur facture, en la divisant par trois ou quatre, d’après la plateforme. Ce qui n’est guère étonnant, à l’heure où les constructeurs accélèrent l’augmentation du prix de leurs pièces neuves. Ces arguments intéressent logiquement de nombreux grands comptes – apporteurs d’affaires et entreprises – surtout lorsque ceux-ci engagent leur image dans le domaine environnemental.

Côtés réparateurs, cette démarche permet de valoriser leur savoir-faire, en favorisant la rétribution de leur main d’œuvre plutôt que la revente de pièces. En contrepartie, Autogriff exigent un recyclage tous les matériaux et pièces consommés en atelier. "La réparation d'un véhicule plutôt que l'achat de pièces neuves est une véritable démarche éco-responsable où tout le monde s'y retrouve. Elle favorise aussi nos carrossiers à travers une tarification plus juste de leur travail", insiste Franck Keller.

Dispositif de contrôle garant de la qualité

Pour garantir cette offre de services à ses clients, Autogriff  affirme soigneusement sélectionner les réparateurs de son réseau. Ensuite, l’intermédiateur s'appuie sur sa propre cellule d'experts internalisée. Comptant des carrossiers de métier, elle fournit un chiffrage précis du chantier traité. Celui-ci tient compte de tous les coûts de réparation pour le client : franchises d'assurances ou de loueurs, abattement de loueurs, volume et typologie de la flotte, etc. Grâce à cette cellule, la plateforme assure proposer des prestations sur-mesure, réduisant ainsi les frais de réparation.

Lancée en 2018, Autogriff compte désormais douze salariés. La start-up est parvenue à séduire plusieurs clients nationaux comme Puma, Brand France, Omniservice ou le groupe Azaé. Parallèlement, elle poursuit la densification de son maillage en recrutant mensuellement une vingtaine de carrossiers. Son réseau compte désormais 700 réparateurs, contre 500 l’an dernier. Il dépasse ainsi ses ambitions initiales.

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