Autogriff recrute des carrossiers partenaires

Moins de deux ans après son lancement, Autogriff entend élargir son portefeuille de clients professionnels. L'entreprise propose notamment d'accompagner les professionnels dans la remise en état des véhicules lors de la restitution aux loueurs. La jeune pousse, créée en avril 2018 par un ancien agent de marque, propose notamment à des gestionnaires de flottes un tarif le plus juste possible et homogène sur tout le territoire national pour les travaux de carrosserie. Pour ce faire, la start-up, dotée d’un outil de chiffrage maison, propose aux professionnels ses propres devis basés sur des tarifs uniques et calculés en fonction de l’endommagement du véhicule.

Une fois validés par ses clients professionnels, les devis sont soumis à son réseau de partenaires carrossiers pour qu’ils réalisent les travaux. "Nous n’avons pas de contrats avec les carrossiers, ils sont libres d’accepter ou non l’affaire que nous leur proposons", explique Franck Keller, le fondateur et dirigeant d’Autogriff. En effet, la jeune pousse se targue d’offrir à ses clients un prix remisé jusqu’à 40 %.

"Lorsqu’on propose un prix juste, bien souvent les clients ne se tournent pas vers l’assurance pour la remise en état" , estime le dirigeant. Ainsi les carrossiers peuvent travailler directement pour un client, sans dépendre pour leur part des tarifs appliqués par les experts. En outre, Franc Keller, estime que le fait que les concessionnaires sous-traitent souvent l’activité augmentent forcément la facture.

Autogriff se veut complètement transparent quant à sa rémunération. L’entreprise se rétribue à hauteur de 5 % sur les pièces et de 9 à 15 % sur la main d’œuvre des devis transformés. A ce jour, la jeune pousse s’appuie sur un réseau de 500 carrossiers. Elle aimerait atteindre à terme un maillage de 650 partenaires sur tout le territoire national pour accompagner l’essor de son activité.

Opérationnelle depuis le début de l’année 2019, Autogriff a permis la transformation de 4 000 devis à ce jour. Et la start-up ambitionne de gérer une flotte de 80 000 véhicules à l’horizon 2023.