Autogriff veut atteindre 1 100 carrossiers dans son réseau en 2023
Le spécialiste du chiffrage et l'intermédiation en ligne pour les flottes poursuit son développement. Autogriff veut encore étoffer son réseau de réparateurs pour soutenir sa croissance en 2023.
Franck Keller, fondateur et dirigeant d'Autogriff. ©Autogriff
"Nous avons triplé notre croissance en 2022 et comptons réaliser la même performance en 2023", annonce Franck Keller, fondateur d'Autogriff. Si l'ancien carrossier strasbourgeois ne donne pas son chiffre d'affaires, il précise que sa plateforme digitale traite maintenant le chiffrage et l'intermédiation d'un parc de 55 000 véhicules appartenant à 70 clients. Ces derniers détiennent des parcs de 500 à 15 000 véhicules. Cela représente environ 9 000 interventions par an qu'il confie aux carrossiers.
Son entreprise fondée en 2018 emploie maintenant 17 salariés : sept développeurs informatiques, quatre chiffreurs, quatre coordinateurs d'intervention et deux administratifs. Ils fournissent des chantiers de réparation à environ 900 réparateurs. L'une des ambitions de Franck Keller est de réunir 1 100 carrossiers dans son réseau en 2023.
Flux d'activité contre tarifs négociés
Pour les professionnels, le cahier des charges reste simple pour travailler avec la jeune pousse : détenir au moins une cabine de peinture avec un productif et des véhicules de courtoisie de moins de trois ans et moins de 50 000 kilomètres… Et une promesse supplémentaire : "Si vous faites bien votre travail, le client reviendra chez vous avec son véhicule personnel". Les dossiers traités pèsent de 200 à 15 000 euros.
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Les deux tiers des chiffrages effectués par Autogriff (avec l'appui de l'IA et d'experts à distance) débouchent sur un dossier traité dans son réseau (et facturé). Sa cible sont les remises en état de carrosserie avant restitution d'une location ou les sinistres ponctuels. L'entreprise de chiffrage ne facture à ses clients que les dossiers confiés aux réparateurs. Elle propose à ses derniers de leur fournir un flux d'activité contre des tarifs négociés. Tandis qu'elle promet aux gestionnaires de flotte de maîtriser leurs coûts pour des réparations dans les règles de l'art. "Nous suivons une démarche bienveillante et juste pour tout le monde", affirme Franck Keller.
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