Indasa en opération séduction auprès des jeunes carrossiers
Les acteurs de la carrosserie interviennent encore rarement devant les apprentis des centres de formation. Indasa a franchi le pas, d'abord au CFA de Villeneuve-la-Garenne (le 19 mars 2024), puis au Garac (le 21 mars suivant). Au cours de cette dernière rencontre, une cinquantaine de jeunes apprentis de différents niveaux préparant le Bac pro carrossier-peintre ont été réunis devant les cabines de peinture de l'atelier de carrosserie de l'établissement d'Argenteuil.
Présentation de nouveautés
"Les abrasifs sont le second poste de consommation d'une carrosserie, derrière la peinture. En France, leur marché s'élève à 450 millions d'euros, dont un tiers dans l'automobile", leur explique Yves Martinez, directeur général d'Indasa France. Face à lui, les futurs carrossiers l'écoutent présenter son activité, ainsi que son entreprise.
Puis, vient le temps des démonstrations pratiques sur des éléments de carrosserie. Les apprentis ont observé les opérations debout devant une table sur laquelle étaient posés tous les produits. Ils ont pu assister à une présentation du tout dernier godet conçu par la marque, puis de son mastic, avant de passer aux abrasifs. "Il n'est pas nécessaire d'utiliser la ponceuse à fond. À moyenne vitesse, on ponce plus vite, en usant moins les abrasifs, en chauffant moins la tôle et en subissant moins de vibrations", détaille Pietro Denicu, responsable national des ventes Indasa.
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Lorsque ce dernier propose aux élèves de tester les produits par eux-mêmes, ceux-ci passent alors à l'éction. Ils prennent et examinent les emballages des produits. Leur intérêt pour leur futur métier se confirme, et les questions fusent. Le démonstrateur y répond, sans économiser ses conseils. Visiblement, cette matinée de travaux pratiques avec les professionnels d'un fournisseur d'abrasifs a conquis les apprentis.
Encourager la curiosité
"Nos jeunes en formation ont généralement une tête bien faite", affirme Patrice Mullot, formateur en peinture du Garac. "Initialement, ils sont souvent moins techniques et manuels que les générations précédentes. Les professeurs passent plus de temps à leur enseigner les bases, comme le nom des outils… Mais ensuite, ils apprennent plus vite". Les enseignants des centres de formation sont en première ligne pour s'adapter à ces évolutions et préparer ensuite les jeunes à la vie d'entreprise.
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C'est précisément le même but que poursuit l'équipe française d'Indasa. "Évidemment, nous intervenons auprès des jeunes car ils sont prescripteurs. Mais il s'agit aussi d'élargir leur horizon en leur montrant les innovations dans leur métier. Nous encourageons leur curiosité en leur expliquant qu'ils doivent se tenir informés des nouveautés", précise Yves Martinez.
Le dirigeant souligne que ces démonstrations leur permettent de se démarquer dans l'atelier où ils effectuent leur alternance. "Ils peuvent raconter à leurs collègues et patrons qu'ils ont vu tel ou tel produit, qui faciliterait leur travail. Ils sont donc très demandeurs de ce type d'intervention. Sans oublier que les enseignants sont aussi très intéressés." Un constat qu'il avait déjà établi lors de la précédente intervention de son équipe, au CFA de Villeneuve-la-Garenne… Et donc à renouveler.