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Les experts en automobile encore pointés du doigt

Publié le 19 janvier 2018
Par Samia Ben Ahmed
< 1 min de lecture
La confédération française des experts automobiles (CFEA) dément les chiffres annoncés dans un récent reportage du journal télévisé de France 2, qui mettait en cause la probité d'une partie de la profession.
Plus de 5 % des experts seraient "véreux" selon France 2.

Les experts automobiles se retrouvent une fois de plus dans l'oeil du cyclone. Dans un reportage diffusé le 4 janvier,  France 2 prétend que 5 a 7 % des experts automobiles procéderaient à des remises en circulation de véhicules voués à la casse. La CEFA a réagit en dénonçant une information "diffamatoire".

Le syndicat souligne que la profession, qui compte plus de 3 300 experts, a toujours condamné les agissements de certains "experts déviants" et continuera à le faire. La confédération insiste sur le fait qu’ils ne représenteraient qu’une infime minorité et que les actions judiciaires menées concernent à ce jour seulement dix experts, soit 0,3 % de la profession.

Une affaire qui en rappelle une autre

Ce n’est pas la première fois que les experts en automobile font l'objet de ce type de critiques. En effet, cette affaire n’est pas sans rappeler le scandale des "épaves roulantes" de 2015. A l’époque, des milliers de voitures-épaves destinées à la casse avaient été remises en circulation par des experts et des garagistes peu scrupuleux.

La CFEA rappelle néanmoins que le secteur est soumis à une réglementation et à des organes de contrôles, tel que le conseil de discipline ou encore le Haut comité de déontologie. Le ministère de l’Intérieur s’est, en outre, doté d’une commission nationale des experts en automobile présidée par un conseiller d’Etat habilité à instruire les plaintes communiquées auprès de ses services. 

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