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50 ans de quelques icônes

Publié le 19 février 2015
Par Jean-Marc Felten
3 min de lecture
Le salon Rétromobile est désormais une institution, qui fête ses 40 ans en 2015. Toujours aussi prisé des passionnés du milieu, il s’enrichit chaque année en s’adressant à toutes les populations.
La Renault 16 fêtera ses 50 ans et sera une des vedettes du salon Rétromobile, avec des caractéristiques et ses performances toujours d’actualité.

Outre ses 40 ans, Rétromobile est l’occasion de célébrer de nombreux cinquantenaires des véhicules comme des technologies qui ont vu le jour en 1965. Parmi les plus connues, les voitures françaises Peugeot 204 et Renault 16, mais aussi des objets mythiques d’origine italienne, allemande ou américaine qui ont marqué l’histoire de l’automobile. Constructeurs, amateurs d’ancêtres ou de modernes, sportifs, collectionneurs d’art ou adeptes de placements, équipementiers et accessoiristes sont tous invités à participer et à visiter le salon.
 

Peugeot 204

La Peugeot 204 marque une rupture complète du constructeur avec ses traditions. Premier modèle d’une nouvelle catégorie explorée par Peugeot, plus populaire et destinée à une production de masse, elle est également dotée de la traction avant, garante d’une plus grande sécurité et de performances routières accrues. Le moteur placé transversalement est nouveau, avec un bloc en aluminium, arbre à cames en tête et boîte de vitesses en partie inférieure, dans le même carter. Le style, en partie réalisé en interne, affiche une face avant qui préfigure le style Peugeot pour les trente années suivantes, les phares s’étirant progressivement et la calandre s’abaissant sous l’influence d’un jeune designer : Gérard Welter. La 204 est produite à plus de 1,6 million d’exemplaires sous cinq carrosseries différentes jusqu’en 1981.
 

Renault 16

Pour compléter son offre familiale (et remplacer la Frégate), Renault sort la 16 au salon de l’Automobile de Genève en mars 1965. Sa forme innovante à deux volumes avec un hayon d’accès au coffre, préfigure la production automobile de la fin du siècle. L’architecture à traction avant s’inspire de la technique Citroën et libère un plancher plat favorable à l’habitabilité. La carrosserie inaugure également de nouvelles méthodes de fabrication, sans gouttières, le pavillon étant soudé à la verticale avec des baguettes enjoliveurs chromées qui confèrent au toit un aspect concave. La production atteindra plus de 1,8 million d’exemplaires à son arrêt en 1980.
 

Lamborghini Miura

La Lamborghini mythique a été présentée au salon de Turin fin 1965. Sous le nom de P400, elle est la première “supercar”, avec son architecture de prototype de course, son moteur V12 de 4.0 l de cylindrée en position centrale transversale et ses deux places au ras du sol. La hauteur au toit ne dépasse pas 1,05 m. Y compris les prototypes et les modèles spéciaux, 777 voitures ont été fabriquées jusqu’en 1973. La vitesse maxi atteignait 280 km/h.
 

Dino Pininfarina

Pour élargir sa cible commerciale, Ferrari lance en 1965 un coupé équipé d’un moteur 6 cylindres en V placé en position centrale. La Dino est précédée d’un prototype dessiné par le carrossier maison Pininfarina. Le modèle de série ne portera pas le nom de Ferrari, mais celui de Dino (nom du fils d’Enzo, décédé quelques années auparavant), pour ne pas faire de tort aux “vraies” Ferrari qui se doivent à l’époque d’avoir 12 cylindres. La Dino est aujourd’hui reconnue comme une voiture du Commendatore à part entière et la première Ferrari de route à moteur central.
 

Audi 60

Ayant racheté à Mercedes le constructeur Auto Union, Volkswagen reprend la dernière DKW et la rebadge Audi 60 (pour 60 chevaux), en la dotant d’un moteur 4 cylindres de 1,5 l en porte à faux avant avec les roues avant motrices. L’Audi 60 va évoluer en 80 puis 90, conservant sa carrosserie dont le style marquera toute la lignée des Audi jusqu’à l’adoption des patronymes A.
 

Oldsmobile Toronado (TA V8 385 ch)

General Motors s’investit en 1965 dans une nouvelle technologie, la traction avant. La marque du groupe choisie pour ce défi est Oldsmobile, réputée pour ses solutions innovantes. La Toronado est un gros coupé dans le style de l’époque, très long (5,39 m) et large (quasi 2 m). la motorisation est assurée par un V8 de 6,9 litres de cylindrée développant 385 chevaux, une puissance record pour une traction avant, qui ne sera battue que récemment. Le moteur est positionné en long, parallèlement à la boîte de vitesses à laquelle il est relié par une chaîne.
 

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