Caréco interpelle les assureurs
L’utilisation de la pièce de réemploi reste trop marginal. Un arrêté autorise pourtant les assureurs à y avoir recours dans les réparations depuis le 29 avril 2009. Considérant qu’ils n’en prescrivent pas assez, Caréco a donc décidé de les interpeller en leur rappelant tous les bénéfices qu’ils pourraient en retirer, eux et leurs assurés. Les compagnies d’assurance pourraient d’abord bénéficier de coûts de réparation moindres si elles massifiaient le recours aux pièces de réemploi. Car selon Caréco, 30 % des 7 à 8 millions de sinistres automobiles comptabilisés chaque année en France pourraient être traités avec des pièces de réemploi. Des économies importantes pourraient donc être dégagées et répercutées sur les primes d’assurances des automobilistes. Le réseau préconise l’adoption de quelques mesures simples et fortes à la fois. Il propose notamment que les futurs constats contiennent une mention spéciale d’information sur la pièce de réemploi, avec la possibilité pour l’assuré d’indiquer de suite qu’il est d’accord pour que son véhicule à réparer en soit doté. Reste à convaincre les sociétés d’assurance… Christophe Rougon, responsable des marchés à la direction marketing et développement du groupe Macif, nous avait indiqué courant juin qu’il considérait que les pièces de réemploi ne représentaient qu’un potentiel de 4 % de l’activité réparation en France.