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Edito : And the winner is…

Publié le 21 octobre 2014
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
Ceci est un numéro de transition puisque, le mois prochain, vous sera dévoilé le nom du nouveau président de la Feda.
Ceci est un numéro de transition puisque, le mois prochain, vous sera dévoilé le nom du nouveau président de la Feda.

Mieux encore, vous apprendrez, dans ce prochain numéro, à bien le connaître au travers de son interview “exclusive” – comme on dit dans certaines news d’infos très markétées – puisqu’il nous livrera – nous l’espérons fortement – ses premières impressions, et la nature de ses ambitions pour la fédération. Certes, la période n’apparaît pas comme la meilleure pour s’esbaudir de l’élection d’un nouveau président – sujet à risque au plus haut niveau – ou même pour rassurer le nouvel élu face à une tâche qui, dans une époque particulièrement troublée, ne ressemblera en rien à une sinécure. Cette transition, en effet, rendue obligatoire par les statuts de la fédération, ne doit pas faire oublier combien il est difficile de rassembler autour de soi des professionnels, quels que soient les secteurs envisagés et combien il s’avère encore plus nécessaire de se fédérer, là encore, quels que soient ces domaines d’activités. Que l’on soit réparateur, distributeur, directeur de centre-auto, carrossier, patron de plate-forme (etc.), indépendant ou adhérent à un groupement, il est devenu impossible de lutter seul face à un monde dont l’internationalisation des affaires touche jusqu’au plus retiré des ateliers. On l’a vu sur Automechanika, les équipementiers sont devenus des multinationales à l’image des constructeurs dont ils sont les fournisseurs, et parallèlement, les groupements de distributeurs élargissent leurs actions au-delà des frontières, même les plus improbables. Allons plus loin ! Le groupe chinois Alibaba dont le site historique, alibaba.com est BtoB, dépasse aujourd’hui, en flux de commandes, Amazon et eBay réunis, pour peser 170 milliards de dollars (après leur entrée en bourse)*. Et ils vendent de la pièce automobile un peu partout… Alors posons-nous la question : sans un minimum de participation à la vie de sa filière, combien de temps un professionnel de l’automobile résistera-t-il face aux déferlantes, venues du monde entier, qui se préparent à entrer chez nous ? Au-delà d’un changement de gouvernance au sein de la Fédération, c’est bien de la force de frappe d’une institution dont il s’agit**, celle qui protégera les filières professionnelles, les métiers, les individus en dressant des murailles ou des passerelles, en signant des accords, en retoquant des lois, en exerçant du lobbying à Bruxelles, en découvrant la faille dans le droit social ou dans votre protection individuelle, en défendant le droit à la formation professionnelle ou à l’apprentissage, etc. A tous les adeptes du “vivons cachés”, nous souhaitons bon courage, comme à tous ceux qui s’imaginent que, puisque les autres y sont, il n’est pas indispensable de participer !

*Source boursorama.com
**Lire à ce sujet, les hommages rendus à Jean Maurus, hommages qui témoignent des avancées que la Fédération a permises dans les métiers de la rechange automobile.

 

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