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Edito : Connecte-toi et la voiture t’aidera !

Publié le 26 mars 2015
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
Il fut un temps, pas si lointain que cela, où le président du Groupement National des Entreprises Spécialisées de l’Automobile, (les électriciens, N.D.L.R.), Jacques Séchépine, battait les routes France et de Navarre afin de faire comprendre à tous les réparateurs l’importance de l’OBD ou “On Board Diagnosis”.
Il fut un temps, pas si lointain que cela, où le président du Groupement National des Entreprises Spécialisées de l’Automobile, (les électriciens, N.D.L.R.), Jacques Séchépine, battait les routes France et de Navarre afin de faire comprendre à tous les réparateurs l’importance de l’OBD ou “On Board Diagnosis”.

Déjà, juste après le passage au 21e siècle, il révélait que l’avenir du réparateur et du spécialiste passait par la maîtrise de l’OBD et donc de la formation. Aujourd’hui, à l’heure du véhicule connecté, “le boîtier sur la prise OBD pousse pour devenir la solution appropriée aux yeux des réparateurs. Une pression sous laquelle ils vont devoir ne pas craquer à n’importe que prix” écrivait Gredy Raffin dans son compte rendu de la Conférence Automobile Connectée, organisée par le Journal de l’Automobile*. Mais le constat se veut sans appel : “Nous ne pouvons pas nous passer des réparateurs, car ils ont une expertise qui complète notre service”, disait Mickaël Fernandez, le fondateur de Drust. Encore faut-il que les réparateurs soient en mesure d’ajuster leur savoir-faire, pour “compléter”, pour répondre à une demande de plus en plus différente de ce qu’ils voient et, ainsi, bénéficier de supports avantageux. “Les boîtiers permettent d’être connectés à son client en permanence, donc de connaître l’état du véhicule. Cela facilitera la gestion des rendez-vous et des stocks PR” ajoutait Christian Demenais, d’Auto Aid. De tout cela, il ressort qu’équipementiers, distributeurs et réparateurs devront, d’une part et vite, travailler de concert, et, d’autre part, apprendre à travailler selon des modèles nouveaux et déstabilisants. Or, ce que l’on remarquait lors de cette conférence, c’est une présence forte des équipementiers et des fournisseurs de services, de mobilité, de manufacturiers alors que les groupements de distribution automobile ou de pièces détachées (à part un ou deux) détonnaient par leur absence. Parallèlement, on notait l’affluence des acteurs des centres autos et des fast-fitters, déjà à l’affût des mutations de leur secteur, eux qui ont pris les nouvelles mobilités en compte et proposent depuis quelque temps des solutions propices à augmenter le CA et garantir l’activité dans les centres. Il est plus que temps, dirons-nous en conclusion, que les groupements traditionnels s’inquiètent de la question de la connectivité en après-vente, d’ailleurs le sujet du prochain CDA…

* Journal de l’Automobile n° 1219 du 20 février 2015

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