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Edito : En toute franchise

Publié le 22 mars 2012
Par Hervé Daigueperce
2 min de lecture
En ces périodes d’élection, ne cherchons pas les citations des politiques pour nous aider à sublimer nos éditoriaux : l’atelier ne fait pas recette.
En ces périodes d’élection, ne cherchons pas les citations des politiques pour nous aider à sublimer nos éditoriaux : l’atelier ne fait pas recette.

Alors, oui, si vous étiez plus rassemblés, réunis autour de quelques pneus fumants, là, je ne dis pas, on pourrait même vous ajouter quelques images de futurs présidents casqués et vertueux, de syndicalistes éberlués de tant d’honneurs et de sites sauvés (jusqu’à l’été, parce qu’après…). Nos préoccupations ne changent donc pas et il faudra faire sans discours si l’on excepte les quelques propos sur l’apprentissage dont nous voudrions bien qu’ils aboutissent à une politique nationale concertée et volontaire. Et ce mois-ci, c’est la franchise qui a attiré notre attention parce qu’elle se porte bien et se rit de la crise, même si la concurrence s’est exacerbée. Elle progresse en nombre d’adhérents, en chiffres et en marges. Les raisons en sont multiples, comme on le verra dans les pages 10 à 16, mais on retiendra surtout la force de l’image de marque. Les centres-autos et fast-fitters ont occupé les écrans de publicités au point de déclencher l’ire des uns et des autres, le chat de Feu Vert fait de plus en plus de petits, Speedy y va de son appel, Norauto transforme les Maxauto façon rugby, les pneumaticiens se démultiplient tant la manne caoutchoutière saisit le chaland… la promotion rend connu, et les offres se professionnalisent.

Les clients finaux font désormais confiance à ces marques, reconnues dans leur univers et dans leur proximité. Quant aux futurs chefs d’entreprise, ils séduisent les banques en apportant des dossiers qui portent la griffe d’une grande… entreprise. Sécurité et transparence, voilà ce qu’offrent les enseignes aujourd’hui, à une population qui, petit à petit, découvre que le moins cher n’est pas forcément le moins bien, que la garantie constructeur fonctionne, aussi, ailleurs que dans les réseaux de marques, et qu’une belle concurrence ne peut que satisfaire son besoin de petits prix. A ce propos, ne résistons pas à citer l’exemple de CTeasy, ou le contrôle technique “low cost” qui n’hésite pas à faire moins cher et bien, contre vents et marées. Mais, cela n’intéresse que le bon sens, rien à voir avec les potins de campagne.
 

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