Edito : La marque du Diesel
Vous avez contre vous un gouvernement qui souhaiterait rééquilibrer ses finances entre essence et Diesel (plus chère sera la chute, de l’énergie jusqu’alors plébiscitée…). Ainsi qu’une commission de la sécurité routière, qui s’affole de la pollution, mais également les maires des grandes villes, qui en ont fait un argument électoral, les organismes de santé publique, les écologistes, et les citoyens qui vous reprochent de leur avoir menti pendant des années…
Vous devrez être pédagogue et pratiquer le yoga de façon intensive pour affronter les clients ! Ou alors, vous montrer pragmatiques, et profiter de l’occasion pour changer les filtres, contrôler la pollution, rénover des pièces d’injection, de pompes, de FAP, enfin faire du business ! L’association Diéséliste de France, conduite par Fabrice Godefroy, va essayer de provoquer un sursaut “républicain” autour de la défense du Diesel, en luttant contre les idées reçues. Une initiative intéressante, mais qui devra rallier aussi bien les groupements de distribution et leurs réseaux de garages, que les ateliers des réseaux constructeurs, sans compter les transporteurs. Seuls les lobbies pourront ériger, contre les coups de boutoirs des gouvernants, un rempart suffisamment actif, et pour cela, il faudra créer une union sacrée, dont le mot d’ordre sera non pas de défendre le Diesel, mais d’en bannir les croyances nauséabondes. En attendant ce moment de grâce, un seul discours sera à tenir : compte tenu de l’ampleur du Diesel dans le parc automobile français, le méchant citoyen sera celui qui n’assurera pas l’entretien de son véhicule. A petites particules, gros moyens !