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Edito : Patience d’ange

Publié le 23 juillet 2014
Par Hervé Daigueperce
< 1 min de lecture
En lisant le rapport de l’Observatoire du Véhicule Industriel (effectué par BNP Paribas Rental Solutions), on ne peut que reconnaître aux professionnels de la filière camion, une vraie capacité à rester zen tant le flou permanent préside à leur activité.
En lisant le rapport de l’Observatoire du Véhicule Industriel (effectué par BNP Paribas Rental Solutions), on ne peut que reconnaître aux professionnels de la filière camion, une vraie capacité à rester zen tant le flou permanent préside à leur activité.

On ne résistera pas à citer les trois lignes d’introduction du rapport, qui donnent vraiment le ton : “Les prévisions annoncées en janvier 2014 sont à revoir à la lumière d’un début d’année qui ne profite aujourd’hui ni d’une reprise économique significative, ni d’un éclaircissement du cadre réglementaire susceptibles de favoriser les investissements”. Ceci étant dit, il reste à vous souhaiter bonnes vacances et que tout s’arrange, y compris dans le domaine de l’éco-taxe ! Parce qu’à ce niveau, en France, le ministère a réussi à embrouiller encore plus les pistes, en s’arrangeant, en plus, pour impliquer les concessions autoroutières dans le débat (elles qui ne cessent d’augmenter leurs tarifs). Ceci ne fait qu’amplifier les incertitudes quant au coût que cela représentera pour les transporteurs, alors que les normes Euro VI ont laminé (et ce n’est pas fini) les ressources des entreprises. En clair, le transport routier de marchandises, selon l’OVI, arrive à stagnation après 5 ans de crise, mais bonne nouvelle : “La part du transport international dans le TRM français ne recule plus (+0,2 % en 2013), ce qui n’était pas arrivé depuis les 10 dernières années.” Côté véhicules industriels, l’Europe affiche une reprise dont ne profite pas la France plutôt en retrait au contraire des pays de l’Est… A cause d’Euro VI, qui a permis aux ventes de progresser en fin d’année dernière par anticipation, le premier trimestre accuse un recul des immatriculations des véhicules (neufs et occasion) en France. Les tracteurs reculant de 9,6 % les porteurs poursuivant leur “dégradation” à -1,1 %. Quant à la carrosserie, elle souffre du ralentissement du BTP tandis que le marché des semi-remorques tend à gagner quelques points. Rien de bien réjouissant mais le marché tient… Patience !
 

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