KHS, le débosselage commando
Nombreux sont ceux d’entre vous qui font régulièrement appel aux sociétés de débosselage de manière ponctuelle, pour un à deux véhicules. Pas mal de professionnels ont même fait de cette activité une diversification qui porte ses fruits. Pour autant, sur ce secteur, de larges structures existent au plan européen, au rang desquelles le poids lourd américain Dent Wizard, mais également KHS (Know How Systems), qui fait de sa réactivité, son image de marque depuis 1996. A ce titre, la société allemande se dit capable de faire travailler 300 personnes en même temps en Europe (500 dans le monde entier) et s’adresse à tous les professionnels de l’automobile : constructeurs, assureurs, experts… Idéal pour faire face à un épisode grêleux d’envergure, qui aurait ravagé un parc de VN, par exemple…
En France, le groupe détient une filiale, implantée à Valence (Drôme), employant pas moins de 20 débosseleurs et dirigée par Philippe Lombardo, ex-directeur général… de Dent Wizard ! Ce qui fait l’intérêt d’un débosseleur et de KHS en particulier, c’est sa maîtrise de la gestion des hommes. Disposant d’un équipement et d’une logistique performante, les équipes doivent se mettre en place très rapidement sur le site de débosselage, avec des centres de réparation éphémères, quel que soit le pays concerné. De véritables plateformes mobiles de débosselage, disposant des ressources nécessaires pour finaliser un chantier dans le temps imparti (l’entreprise fait intervenir le nombre de techniciens nécessaire). A titre d’exemple, le plus gros chantier de KHS représenta 10 000 voitures sur un seul site et mobilisa récemment plus de 200 techniciens, en Allemagne…
En France, KHS a réparé pas moins de 6 400 véhicules en 2013, dont 80 % sur les parcs constructeurs, et les 20 % restants émanant de particuliers, traités par les antennes régionales de KHS.