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Le Club Argus soulève la problématique des appros VO

Publié le 17 octobre 2013
Par Benoît Landré
2 min de lecture
Le groupe L’Argus a choisi le salon Equip Auto pour lancer son nouveau rendez-vous destiné aux professionnels du VO, le Club Argus
Le groupe L’Argus a choisi le salon Equip Auto pour lancer son nouveau rendez-vous destiné aux professionnels du VO, le Club Argus

Pour cette première manifestation, le spécialiste de la cotation a choisi de se pencher sur l’une des problématiques fortes du moment : Comment améliorer ses sources d’approvisionnement ? Le groupe PSA, dont la plate-forme de revente Move est opérationnelle depuis le 14 septembre, Renault, le groupe Digoin-Mustière ou encore AramisAuto ont été invités à exposer leur stratégie et présenter leurs solutions permettant de faciliter l’achat de véhicules d’occasion. Cette table ronde a été rythmée par les réactions et les analyses de quatre grands témoins, Jean-Roch Piat (BCAuto Enchères), Xavier Morvan (Distinxion et St-Herblain Automobiles), Damien Petit (Etablissement Duval) et Thibaut Carpentier (ALD Automotive), ainsi que par la présentation de chiffres clés sur le secteur.

Une enquête réalisée par L’Argus, sur un panel de 44 groupes de distribution représentant 350 points de vente VO et un volume global de 200 000 unités, a ainsi permis de livrer des enseignements intéressants sur les politiques VO des distributeurs, et d'autres plus inquiétants. Il est ainsi ressorti de ce sondage que la part des ventes de VO des concessionnaires de marque n'atteint que 15,5 % en France, notamment parce que leur offre se compose encore, à 80 %, de voitures de moins de deux ans. Un quart des personnes interrogées ont même avoué "qu'elles ne maîtrisaient pas son VO et que celui-ci lui coûtait de l'argent" !

Les deux principales sources d’approvisionnement des concessionnaires sont à ce jour les reprises sur ventes VN (36%) et les achats chez le constructeur (35%), cette dernière tendance étant assez contradictoire puisque ces mêmes professionnels interrogés jugent que "la baisse d’attractivité des buy-back constructeurs", en raison de prix jugés souvent trop élevés, sont un frein à l’expansion de leur activité occasion. Finalement, les experts s'accordaient pour affirmer que le choix de la diversité, tant dans l'offre que dans les canaux d'approvisionnement, était la stratégie la plus appropriée sur le long terme. 

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