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Pirelli dans le vert

Publié le 3 avril 2013
Par Marc David
< 1 min de lecture
Le manufacturier milanais a réussi le tour de force d’enregistrer une hausse de ses résultats 2012 en dépit de la déprime régnant sur le marché européen.
Le manufacturier milanais a réussi le tour de force d’enregistrer une hausse de ses résultats 2012 en dépit de la déprime régnant sur le marché européen.

Dernier des grands manufacturiers à publier ses résultats relatifs à l’exercice 2012, Pirelli poursuit ses objectifs de croissance. En effet, le 5e manufacturier mondial a enregistré un bénéfice net de 398,2 millions d’euros sur l’année passée, en hausse de 27,4% par rapport à 2011 (312,6 millions d’euros hors élément non récurrent lié à une réglementation fiscale), en dépit de la déprime qui frappe le marché automobile européen.

Le résultat d’exploitation a grimpé de 34,2%, à 780,8 millions d’euros. La marge opérationnelle, quant à elle, s’est établie à 12,9% contre 10,3% fin 2011, indique le groupe, qui rappelle que son objectif annoncé était d’environ 13%.

Pirelli a en outre réduit sa dette à 1,205 milliard d’euros, contre 1,869 milliard d’euros un an plus tôt, conformément à ses objectifs. Evidemment, les bons résultats de 2012 reposent sur des éléments connus, déjà mis en avant. "Le positionnement de Pirelli dans les produits haut de gamme et sur les marchés à forte croissance, de même que les améliorations apportées à son plan d’efficacité, ont permis au groupe de dégager un niveau de rentabilité parmi les plus élevés dans le secteur du pneu", se félicite l’entreprise. Dans les faits, le manufacturier a ainsi réussi à absorber confortablement le déclin des volumes, en particulier sur les marchés européens, ainsi que les coûts liés à la sous-utilisation des sites de production.

Pour l’année en cours, Pirelli s’attend à un résultat opérationnel compris entre 810 et 850 millions d’euros, soit une marge opérationnelle comparable ou légèrement supérieure à celle de 2012, et à un chiffre d’affaires en hausse de 4/5% à 6,3/6,4 milliards d’euros. L’optimisme est à l’ordre du jour, donc.

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