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“Proposer un large panel de solutions à nos membres, ainsi qu’un haut niveau d’intégration, c’est le sens de nos accords avec TecAlliance”

Publié le 19 août 2014
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2 min de lecture
Philippe Baudin, président du Golda - Le Golda entre dans le capital de TecAlliance France, société ombrelle regroupant TecCom, TecDoc et TecRMI, trois fournisseurs de services et d’informations électroniques dans le domaine des pièces de rechange automobiles qui ont fusionné en 2013. Suite logique d’une longue et fructueuse collaboration, cet accord va offrir de nouvelles avancées aux membres du Golda.
Philippe Baudin, président du Golda - Le Golda entre dans le capital de TecAlliance France, société ombrelle regroupant TecCom, TecDoc et TecRMI, trois fournisseurs de services et d’informations électroniques dans le domaine des pièces de rechange automobiles qui ont fusionné en 2013. Suite logique d’une longue et fructueuse collaboration, cet accord va offrir de nouvelles avancées aux membres du Golda.

Que stipule cet accord ?
La réflexion engagée en 2012 par les membres du Conseil de surveillance sur le positionnement du Golda a abouti à la conclusion que nous devions disposer, sur notre marché, d’une solution intégrée en vue de doter les acteurs de la rechange indépendante d’outils visant à consolider leurs parts de marché vis-à-vis des réseaux constructeurs. A cet effet nous avons pris la décision d’entrer aujourd’hui dans le capital de TecAlliance France. Le Golda disposera d’un siège d’administrateur et sera représenté conjointement par son président et son vice-président. TecAlliance France aura la gestion complète de l’activité de fourniture de données (TecDoc, TecRMI), l’activité EDI (TecCom) restant de la seule responsabilité du Golda, comme c’est le cas actuellement. Proposer un large panel de solutions à nos membres pour qu’ils puissent choisir les mieux adaptées à leur fonctionnement et leur permettre un haut niveau d’intégration, c’est le sens de nos accords avec TecAlliance.

Le Golda conserve donc son identité ?
Bien sûr, ces changements n’affectent en rien le mode de fonctionnement du Golda, basé sur la parité entre distributeurs et équipementiers. Nous profitons juste d’un processus de restructuration chez notre partenaire pour consolider nos liens, travailler encore plus étroitement ensemble et disposer de solutions intégrées ayant fait leurs preuves. Elles permettront de réunir toutes les informations nécessaires à l’identification de la pièce, à la réparation et à l’entretien dans un format standard et d’automatiser la totalité de la chaîne de traitement des données jusqu’à la facturation.

L’objectif du Golda a toujours été de répondre à l’évolution des besoins de la rechange indépendante. Nous ne sommes pas des irréductibles Gaulois arc-boutés sur des solutions franco françaises ! Rendre pérenne notre organisation, c’est voir ce qui se fait en dehors de nos frontières, intégrer des solutions, apporter des briques à notre édifice. On s’adosse à une structure qui nous permet, à travers son panel d’outils, de renforcer notre offre et de notre côté : qui pourrait mieux que nous apporter des éléments à TecAlliance pour prendre en compte les attentes du marché français ? Les principaux acteurs de ce marché sont membres du Golda. L’intérêt est partagé et c’est pour ça que l’accord a été rendu possible.

Vous désirez aussi ouvrir l’actionnariat du Golda aux enseignes de la réparation rapide et aux centres-autos ?
Oui, le Golda doit consolider sa position dans tous les marchés automobiles. Le marché français c’est 2 600 points de grossistes mais 1 800 centres-autos ou de réparation rapide, cette ouverture est bien en phase avec la situation d’aujourd’hui. Ces entreprises, qui représentent une part importante, ont un sourcing qui est identique à celui des distributeurs, elles ont les mêmes problèmes de traitement de garantie, de logistique, elles génèrent un flux important et les actionnaires du Golda, quels qu’ils soient, souhaitent la standardisation des échanges électroniques ainsi qu’une optimisation des coûts administratifs. Alors pourquoi utiliser des outils différents ? Pourquoi ne leur apporterait-on pas les mêmes services ? Nous sommes donc dans une démarche de rapprochement, de la vision qu’ils auront du Golda dépendra leur adhésion. Beaucoup d’entre eux en ont, pour l’instant, une notion plutôt floue.

D’une manière générale, nous devons mieux faire connaître notre offre auprès de tous les acteurs de la rechange indépendante. C’est un outil unique en son genre en Europe qui dispose d’un réel savoir-faire, encore faut-il aujourd’hui bien le faire savoir, afin qu’il ne reste pas simplement un outil de spécialistes. Il faut sensibiliser chacun, qu’il soit fournisseur ou client, quel que soit son canal de vente, quelle que soit sa taille, à la pertinence de nos solutions pour ses échanges électroniques.
 

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