“TecAlliance a pour mission de standardiser les procédures en rechange indépendante”
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les trois entités qui forment désormais TecAlliance ?
TecDoc, c’est le catalogue électronique que chacun connaît bien désormais. L’utilisateur identifie un véhicule, et accède à la base de données de pièces pour ce véhicule, avec les références croisées entre équipementiers et OE. TecCom, pour sa part, propose des outils d’automatisation de process comme les commandes, par exemple, entre partenaires vendeurs et acheteurs, via l’EDI. En France, c’est le Golda qui distribue ces solutions de TecAlliance. Et au-delà de l’EDI, nous déployons actuellement une solution de traitement des garanties. Nous faisons également de la GPA (TecCMI) et, en 2014, nous lancerons Tec-Returns, la nouvelle solution de TecCom pour la gestion des retours. Là encore, c’est le Golda qui assurera la commercialisation de la solution en France. Cet outil est conçu afin de gérer les retours autres que ceux liés aux garanties, à savoir les erreurs de livraison, la casse pendant le transport, les retours de stocks… Pour finir, TecRMI est issu du rachat, l’an dernier, de la société AuDaCon. L’activité principale s’articule autour de l’information technique et de maintenance. Ces d’outils sont accessibles via un portail, mais peuvent aussi être intégrés dans les systèmes informatiques des utilisateurs.
Sur quels projets travaille Tec-Alliance pour le moyen terme ?
Nous préparons un outil de synchronisation des bases de données articles. Aujourd’hui, les fournisseurs mettent à disposition leurs fichiers tarifs standardisés sur une plateforme, tarifs qui sont ensuite intégrés par les distributeurs. Cette standardisation constitue déjà un grand pas, quand on doit intégrer 300 tarifs par an, sans parler des nouveautés.
Mais, en plus de cela, notre système permet, pour les équipementiers qui souhaitent offrir les gammes les plus larges ou donner plus de valeur ajoutée à leurs clients distributeurs, d’intégrer encore plus d’informations que les 50 champs d’un tarif standard. Par exemple, nous irons jusqu’à 130 champs, notamment en proposant des infos logistiques (unités de vente, code-barres, poids, dimensions…).
Par ailleurs, l’outil sera très flexible. Il sera possible de ne prendre qu’un ensemble de références. Si un équipementier lance 300 nouvelles références dans une gamme, nul besoin d’attendre la mise à jour trimestrielle pour les intégrer. De même, cette flexibilité permet également de choisir les fréquences de rafraîchissement de sa base selon l’importance d’une gamme ou d’un fournisseur. Enfin, un système d’alerte prévient le client de toute nouvelle référence ou nouveau prix.
Où situez-vous votre responsabilité dans le développement des sites Web, qui utilisent largement vos catalogues électroniques ?
Il est vrai que nous fournissons la base de données nécessaire au fonctionnement de ces sites. Mais au même titre que nous le faisons pour les centres-autos, les fast-fitters, les distributeurs… L’ensemble de la rechange indépendante a besoin de nos bases pour faire son métier. Mais ce n’est pas à nous de décider si l’un ou l’autre des acteurs fait partie ou non de la rechange indépendante. Il ne faut pas se tromper de débat. Le problème n’est pas de savoir si un nouveau canal de distribution a vocation d’intégrer un univers structuré. Mais plutôt de savoir si les acteurs en place sur ce canal font bien leur métier. Vous savez, aux débuts de la nouvelle distribution, le débat fut le même entre les grands groupements traditionnels et Norauto ou Stationmarché à l’époque… Pourtant aujourd’hui, ils ont trouvé leur place et sont toujours là…