Trico chez Promauto, ça va balayer !
Plusieurs s'y sont essayés, y compris Trico, itself, mais personne n'a réussi à imposer la marque Trico dans l'Hexagone. Pourtant le géant américain de l'essuie-glace pourrait en remontrer aux deux grands du marché, qui monopolisent les ventes en Europe, Bosch et Valeo. Cependant, l'outrecuidance d'antan de l'américain n'a pas séduit les foules et les efforts pour s'imposer en rechange en France se sont révélés poussifs. La nouvelle stratégie du groupe pourrait bien inverser la tendance. D'abord puisque le groupe Trico s'est doté, récemment, d'infrastructures d'ingénierie dédiées, en première monte, aux constructeurs, ensuite parce qu'elle semble s'appuyer aujourd'hui sur des "connaisseurs de l'après-vente" du pays pour assurer le pôle rechange. Promauto, en effet, avec la modestie qui caractérise son patron, Antoine Aliberti, ne joue pas dans la cour des très grands, mais a su dépasser les 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, l'an passé... D'autre part, Antoine Aliberti qui connaît son sujet et s'appuie sur 15 commerciaux terrain - une force commerciale qui en fait rêver certains, bien plus prestigieux - frappe fort là où on ne l'attend pas. Lorsqu'il s'est mis à la batterie, les plus sympathiques de ses confrères ont souri. Résultat, Promauto a écoulé 300 000 batteries en France sur un marché de 5,8 millions d'unités, soit une prise de parts de marché de 5 % en "première mondiale". Comme l'assure Antoine Aliberti "quand nous prenons une famille de produits, nous nous en occupons professionnellement". Va savoir ce qu'il va faire du 3e fabricant mondial d'essuie-glace, en France... Un beau sujet en perspective.