L’encrassement moteur, l’anomalie méconnue des automobilistes

Depuis le 1er juillet, le contrôle technique a durci les mesures portant sur le taux d’émission des gaz polluants avec une mesure de l'opacité des fumées à l'échappement plus précise. Ce durcissement du contrôle a permis de mettre en lumière les dysfonctionnements du moteur liés à son encrassement. Une dérive encore trop souvent sous-estimée par les automobilistes selon une récente étude de Bardahl.

Réalisée en partenariat avec l’IFOP auprès d’un échantillon de 1000 personnes, cette enquête révèle que 48 % des Français ne savent pas précisément ce qu’est un encrassement moteur. Si cette dérive peut être corrigée avec un traitement adapté, 46 % des sondés ne connaissent pas l’existence de ces produits. Plus alarmant : 41 % des personnes interrogées ont avoué qu’avant cette étude, ils ne pensaient pas possible de réduire les nuisances environnementales causées par le parc roulant. "Malgré les connaissances techniques, la perception de la pollution causée par un véhicule peu entretenu demeure floue", note Bardahl, fabricant d’additifs et de lubrifiants.

D’ailleurs, l’enquête révèle également qu’une majorité des automobilistes (56 %) n’ont pas connaissance du nouvel examen d’opacité des fumées d’échappement, instauré en juillet, au contrôle technique. Selon Bardahl, cette mauvaise perception de la pollution et de l’encrassement moteur, combinée aux nouvelles normes du contrôle antipollution, pourraient conduire de nombreux automobilistes à repasser leur visite périodique.

Pour ces derniers, la situation va même se compliquer dès 2022 avec la mise en place prévue du contrôle 5 gaz global…