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Equipements

Les réglophares face aux nouvelles technologies

Publié le 19 février 2015
Par Jean-Marc Felten
2 min de lecture
L’évolution des techniques d’éclairage conduit à des changements du contrôle des phares. Des appareils pourvus d’intelligence deviennent nécessaires.
Le réglage des nouvelles optiques impose l’utilisation d’un réglophare électronique à caméra vidéo et base de données, ainsi que d’un appareil de maintenance électronique. (document Maha)

Si l’évolution de la réglementation du contrôle technique a conduit à des changements de matériel dans les centres, ce sont les nouvelles solutions utilisées pour l’éclairage qui entraînent les plus grands changements sur les appareils de réglage et de contrôle des phares.

Les nouveaux phares

Les nouveaux projecteurs intègrent des fonctions qui ne sont pas compatibles avec les appareils traditionnels de réglage de phares. Lampes à décharge ou LED, projecteurs autoadaptatifs, les phares qui équipent les nouveaux modèles sont incompatibles avec les appareils qui réalisent un affichage simple du faisceau. Ceux-ci s’adaptent désormais aux éléments présents devant le véhicule et doivent être “leurrés” pour projeter un faisceau qui soit contrôlable.

Cette opération est réalisée de façon spécifique à chaque véhicule en passant par un équipement de maintenance électronique (appareil de “diagnostic électronique”).

Dans le menu des fonctions, on sélectionnera “éclairage”. Puis, il convient de se conformer aux indications de l’appareil. Déroulé et méthodes seront spécifiques à chaque outil, et surtout au modèle de véhicule.

Le règlement du contrôle ­technique

Depuis la “SRV” du 7 novembre 2011 du contrôle technique français, celui-ci impose une mesure de l’efficacité de l’éclairage, en plus de la vérification de réglage directionnel du faisceau. De plus, pour obtenir une transmission des données du contrôle, les appareils sont désormais pourvus d’une intégration informatique des valeurs de réglage et d’une mémorisation.

Pour remplir ces conditions, le réglophare utilise désormais une caméra CMOS ou vidéo CCD en remplacement de la projection du faisceau sur un écran au travers d’une lentille de Fresnel.

Les fonctions de base du réglophare

Le réglophare utilise la visualisation du faisceau et sa position dans l’espace, pour connaître sa portée et sa puissance lumineuse. L’utilisation d’une caméra vidéo transforme la projection du faisceau en fichier numérique. Il est ainsi possible de connaître point par point l’intensité du faisceau lumineux et de le comparer à une base de données qui donne la variation par rapport au montage d’origine.

Les nouveaux appareils numériques intègrent une base de données qui permet le contrôle de conformité et donne les indications pour un éventuel réglage, voire guide vers le paramétrage de l’unité électronique de contrôle du projecteur.

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ZOOM - Réglage d’un ­projecteur LED ou autoadaptatif

Le véhicule est positionné devant le réglophare et celui-ci est centré sur le projecteur à régler. L’appareil de maintenance électronique (diagnostic) est branché. De préférence, on installera une alimentation externe pour compenser la forte puissance absorbée par l’éclairage pendant l’opération.

Dans le menu, on sélectionne la fonction de réglage des phares, après avoir vérifié l’absence de code de défaillance électronique des systèmes. Les effacer éventuellement. Selon le type de projecteur, une position d’éclairage sera choisie sur la commande au tableau de bord, ou la commande électronique sera placée automatiquement sur une position “réglage” par l’appareil de maintenance.

Cette position génère un faisceau de référence qui est mesuré par le réglophare. Le positionnement permet le calibrage de l’ensemble du système qui est effectué après, par l’appareil de maintenance électronique (diag électronique).

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