Un premier semestre prospère pour Berner

Le groupe Berner dévoile les résultats de son premier semestre 2023-2024.  Pour la période d'avril à septembre 2023, l'exercice a démarré sur les chapeaux de roues puisque le fournisseur a réalisé un chiffre d'affaires record de 581 millions d'euros. Une prouesse sur un marché en difficulté, notamment dans le secteur de la construction.

Berner attribue cette performance à ses ventes sur le segment de la mobilité (+8%) et à une forte croissance du commerce en ligne. La part du e-commerce atteint désormais un peu plus de 17 % pour le groupe et, en Europe, un euro sur cinq provient désormais de la distribution sur internet.

Avec ses marques Berner et BTI by Berner, le fournisseur a enregistré également une augmentation de 5 % dans le secteur de la distribution omnicanale. Rappelons que le groupe repose sur un modèle commercial diversifié reposant pour 40 % du CA sur les ventes par téléphone, les dépôts et l'e-procurement. Il compte, en outre, près de 5 500 commerciaux déployés dans cette région du monde, soit une hausse d'environ 4 %.

Des perspectives alarmistes selon Berner

Berner doit aussi ces résultats à ses partenariats existants avec ses clients grands comptes. Grâce à une "approche internationale", l'allemand a pu à la fois prolonger (à long terme) ses accords actuels et initier de nouvelles collaborations avec d’autres grands noms du secteur.

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Satisfait par ce bilan, Christian Berner, PDG de Berner, reste néanmoins prudent en raison d'une conjoncture difficile. Dans le secteur automobile, il pointe notamment du doigt l’orientation précipitée vers la mobilité électrique qui "entraîne des difficultés d’approvisionnement et freine les ventes". Selon le fournisseur allemand, les politiques énergétiques actuelles affectent aussi la fabrication de matières premières en Europe, notamment dans le secteur de la chimie, et détériore les conditions de production.

"[...] Nous nous battons dans un marché qui s’effondre massivement. La situation économique en Allemagne et en Europe est dramatique, tandis que la concurrence internationale avance sans pitié. Nous sommes menacés par une nouvelle désindustrialisation à venir, avec de graves conséquences en termes de prospérité et d’emploi", conclut Christian Berner.