VBSA s'adapte à un marché de plus en plus technique
"L'activité globale de VBSA est en progression par rapport à 2021, sans être un reflet de l'inflation. Ces progrès sont liés à l'apport de nouvelles gammes", annonce Cédric Viola, président du spécialiste des outils de réparation de vitrage basé à Remiremont (88). En 2022, ses 32 salariés ont généré un chiffre d'affaires de 7,2 millions d'euros – soit une croissance de 7 %. Parmi les produits à l'origine de ce succès, figure le Terminator 2, appareil de multiréparation de pare-brise sorti en avril 2022.
Le catalogue VBSA s'enrichit aussi de nouvelles références comme des racks de stockage en bois et des barres de maintien pour agencer les VUL. Une offre accompagnée sur le terrain par ses équipes. "Nous apportons non seulement une offre produit, mais aussi du conseil, de l'expertise, de la mise en service et de la formation. Dans ce domaine, nous sommes certifiés Qualiopi depuis 2021", explique le dirigeant.
Multiplication des nouvelles enseignes
Cette dynamique pousse l'entreprise à investir. Elle a donc lancé l'extension de son unité de montage, pour augmenter sa production. Sa livraison est programmée fin 2023. Côté personnel, "notre équipe de technico-commerciaux a récemment été étoffée, avec le recrutement de deux nouveaux collaborateurs pour les secteurs Hauts-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine", ajoute Cédric Viola.
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Ces efforts répondent à une demande croissante, due à la création d'une multitude de nouvelles enseignes de remplacement de vitrage, "parfois non structurées, et surfant sur la vague des prestataires non agréés". Cédric Viola assure qu'il faut "proposer des solutions alternatives, économiques et écologiques, telles que la réparation de pare-brise", face à la hausse des coûts moyens de réparation du vitrage – qu'il associe d'abord au couple inflation-technologie (capteurs, vision tête haute, etc.).
Habilitations et formations incontournables
Le dirigeant observe que l'évolution des surfaces vitrées augmente aussi les coûts moyens, "avec des formes de plus en plus complexes et un besoin en matériel de plus en plus spécifique, répondant notamment à la problématique des charges lourdes". Il souligne que ces tendances impliquent davantage de formation des réparateurs associée à la fourniture de matériels, "avec souvent des solutions multimarques proposées par les fabricants, pour des taux de couverture véhicules variables".
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L'entreprise prépare les réponses aux besoins toujours plus pointus des réparateurs. Pour son dirigeant, "le marché de l'après-vente automobile devra s'adapter aux nouveaux modèles des constructeurs, notamment avec les véhicules électriques, ou des habilitations et de nouvelles formations seront nécessaires". Équipementiers et fournisseurs sont donc condamnés à s'adapter en permanence, pour apporter des solutions techniques et faciliter le quotidien de leurs clients. Un défi que l'entreprise familiale vosgienne relève déjà.
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