Global One Automotive s'affirme en alternative
Dernier-né des groupements internationaux (ITG), Global One Automotive, fondé en 2016 sous l’impulsion de Wessels+Müller, a su faire face à la récession. Malgré un début d’exercice 2020 difficile, le groupement a su remonter la pente pour terminer l’année sur un résultat très encourageant.
Nos adhérents d'Europe du Sud et de l'Est ont particulièrement souffert de la pandémie, surtout au deuxième trimestre, et ont donc alors enregistré une baisse significative de leurs ventes. Il est d'autant plus remarquable que les membres de notre communauté, notamment en Espagne et en Italie, aient pu ensuite retrouver la croissance. Finalement, nous avons presque égalé les résultats de l’an passé", confirme Marcus Hähner, directeur général du groupement.
Au-delà de cette performance, Global One Automotive semble avoir trouvé sa place sur l’échiquier de l’aftermarket européen. Sur le Vieux Continent, le groupement compte désormais 16 actionnaires qui génèrent un chiffre d'affaires externe d'environ 2,6 milliards d’euros (3,3 milliards avec ses adhérents américains) grâce à un portefeuille fédérant environ 80 fournisseurs (dont 26 jugés "stratégiques").
Global One Automotive bientôt en France ?
Après cet exercice 2020 singulier, l’ITG veut poursuivre sa croissance, en privilégiant les marchés des régions EMEA, Amériques et Russie. "Une orientation Asie-Pacifique n'est pas, selon nous, appropriée pour un ITG basé en Europe", estime Marcus Hähner. Absent de l’Hexagone, Global One Automotive n’exclut pas notamment d’y trouver, à terme, un partenaire. "Avant de prendre mes nouvelles fonctions l'année dernière, j'ai été employé pendant plus de 25 ans par la société française SNR Roulements (aujourd'hui NTN-SNR), basée à Annecy […]. J'aime la France et je serais très heureux si cette carence pouvait être comblée", confie le directeur général.
S’il ne cache pas ses désirs d’expansion, le groupement veut toutefois conserver une structure "homogène" et n’entend pas s’engager dans une course à la taille. "Ce n'est pas la taille de l'ITG qui importe mais sa capacité à générer le meilleur pour l’adhérent, le fournisseur et le marché […] au profit de toutes les parties", ajoute le dirigeant.
A cette fin, Global One Automotive entend renforcer très vite son offre de services. "Nous avons lancé un projet de média social avec un expert de l'IAM, qui sera mis en ligne dans les prochaines semaines. En parallèle, nous construisons un système intranet pour optimiser la communication entre les fournisseurs, nos actionnaires et notre équipe", détaille Marcus Hähner. Ce n’est pas tout : le groupement veut également mettre en œuvre un projet qui marquera une "étape importante" dans son histoire. Rendez-vous en septembre pour en savoir plus….
Retrouvez notre dossier consacré au marché de l’IAM en Europe dans le J2R n°111 du mois de mars.