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Equipementiers

“Il y a un gros travail de fond sur la culture de la rechange”

Publié le 21 mars 2013
Par Axel Abadie
2 min de lecture
Le directeur des ventes rechange monde de NTN-SNR, Bruno Gauthier, explique les ambitions chinoises de son groupe, qui préfère avancer doucement mais sûrement, analysant les différences de ce marché.
Le directeur des ventes rechange monde de NTN-SNR, Bruno Gauthier, explique les ambitions chinoises de son groupe, qui préfère avancer doucement mais sûrement, analysant les différences de ce marché.

Quelle est la stratégie du groupe NTN-SNR en Chine ?
Nous nous implantons où nous vendons, en faisant attention à certains dangers. Il est très facile de dériver : vous prenez un sous-traitant, et vous lâchez les rênes. Au vu de nos ambitions, nous ne pouvons pas nous le permettre. Nous souhaitons créer un réseau de distribution sécurisé sur les deux marques, en nous reposant sur des équipes chinoises.

Quel retour du marché avez-vous ?
Nous commençons à nous développer. Même si nous n’avons pas encore une énorme notoriété, nous sommes une marque de qualité, et nous pouvons compter là-dessus. Aujourd’hui, nous voyons des clients quand, il y a peu, nous rencontrions des prospects.

Il faut faire comprendre à la direction japonaise l’intérêt d’un marché différent. Nous sommes là pour le long terme. En Europe, nous savons ce qu’il faut faire. Cela nous permet d’avancer à pas de velours ici. Nous pourrions faire, déjà, des dizaines de milliers d’euros, mais nous n’avons pas envie d’opérer comme cela.

Ce qu’on ne voit pas en France, c’est que NTN est très bien structuré en Asie. Cependant, sur la culture de la rechange, il y a un important retard, et donc un gros travail de fond. Le groupe est fort sur les produits européens et japonais.

Concernant les distributeurs locaux pour les véhicules chinois, il y a des spécificités que nous avons encore du mal à comprendre. Pour ajouter à la complexité, il faut savoir que la distribution, ici, c’est 700 distributeurs spécialisés, rassemblés dans un immeuble…

Etes-vous aidés dans votre installation ici ?
Nous travaillons avec ERAI, Entreprise Rhône-Alpes international, qui est bien implantée à Shanghai. Nous aurions pu venir avec Ubifrance, mais je suis convaincu qu’il nous faut notre propre stand. Nous devons en effet donner la même image que nos équivalents. Avec Ubifrance, nous serions malheureusement trop discrets.
 

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