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Equipementiers

Le turbo, un organe de plus en plus technique et fragile

Publié le 16 mars 2024
Par Nicolas Girault
< 1 min de lecture
Les turbocompresseurs se généralisent dans les véhicules. Nettement plus sophistiqués qu'à leur origine en 1905, ils réclament davantage d'entretien qu'auparavant.
Garrett fabrication
Les turbines de turbocompresseurs sont soumises à des contraintes extrêmes. Le cahier des charges de leur fabrication par les équipementiers d'origine est donc rigoureux pour garantir leur qualité. ©Garrett

Le turbocompresseur est soumis à des contraintes importantes lorsque la mécanique atteint les 250 000 tours à la minute et que la turbine de l'échappement subit jusqu'à 800 °C. Sur certains modèles de véhicules, il encaisse le choc sans broncher et reste fiable jusqu'à la fin de vie du véhicule. Mais sur d'autres, les turbos cassent plus fréquemment. Cela est notamment dû à leur perfectionnement.

En effet, la performance des turbos a été énormément améliorée depuis leur apparition en 1905. Aujourd'hui, cet organe est doté de petits moteurs électriques pour actionner la turbine. Celle-ci permet d'optimiser la combustion sur les moteurs downsizés (pour respecter la norme Euro 7), sans perdre de puissance ni subir de temps de latence. D'autres modèles délivrent de l'énergie aux véhicules hybrides.

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Mais le corollaire des progrès de ce composant est son entretien de plus en plus exigeant. Ainsi, le respect de l'utilisation de l'huile préconisée et des intervalles de vidange se répercute sur l'état du turbo. Au final, les modèles qui cassent atteignent généralement au moins 300 000 kilomètres. Ces contraintes offrent une aubaine aux réparateurs et vendeurs de pièces (lire ici).

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