NGK va cesser ses activités à Meung-sur-Loire
Spécialisée dans la fabrication de bougies d’allumage, l'usine NGK Spark Plugs France de Meung-sur-Loire (45) pourrait bientôt fermer ses portes… L'équipementier automobile a, en effet, annoncé à ses salariés, le 10 janvier dernier, un projet de cessation des activités du site. Une mesure prise en raison de la guerre en Ukraine, qui a entraîné l'interdiction des exportations de bougies d'allumage destinées à l'industrie automobile en Russie. Or, ce marché représentait 40 % des activités du site de production de NGK à Meung-sur-Loire.
Au-delà de cette circonstance conjoncturelle, le groupe japonais rappelle, en outre, que l'industrie automobile doit faire face à d'importantes évolutions réglementaires. L'électrification du parc roulant réduit notamment les perspectives de développement du site.
NGK à la recherche d'un repreneur
Ces dernières années, l'effectif de l'usine s'était d'ailleurs progressivement érodé, passant de 150 salariés à 77 aujourd'hui. Face à ces difficultés, NGK a indiqué ne plus pouvoir "soutenir durablement ses investissements en France et en Europe". L'industriel entend toutefois examiner toutes les possibilités qui permettront au site de poursuivre son activité. Un cabinet spécialisé a été notamment mandaté pour identifier un partenaire ou un repreneur.
"Au cours des prochains mois, la priorité absolue de l'entreprise sera de trouver des solutions adéquates pour chacun de ses 77 salariés qui pourraient être affectés par le projet, en privilégiant les possibilités de reclassement externe dans le même bassin d'emploi. L’entreprise mettra tout en œuvre afin d’en faciliter l’accès à ses collaborateurs", a fait savoir NGK.
Pour rappel, l’équipementier japonais s'était installé en 1991 dans le Loiret. L'usine avait alors fini par s'imposer comme la première unité de production de bougies d’allumage en Europe, pour la première monte (constructeurs français) et la rechange.