Oscaro veut réaliser 30 % de son CA à l’international d’ici 3 ans
Le plus dur est passé pour Oscaro. Confrontée ces dernières années à de grosses difficultés, ayant notamment conduits son fondateur, Pierre-Noël Liuggi, à céder son affaire à Parts Holding Europe, la société se relève peu à peu. Le spécialiste du e-commerce, qui compte 2,5 millions de clients par an et affiche un chiffre d'affaires global de 300 millions d’euros, se réjouit de sa croissance à deux chiffres depuis l’été et de son taux de satisfaction client.
"Notre Net Promoter Score (qui mesure le taux de satisfaction clients) est en croissance constante depuis 6 mois et nous avons un taux de 95 % de satisfaction pour la qualité de notre service téléphonique. Notre taux de retour est désormais à 5 %. Mon objectif est d’atteindre l’excellence en termes de qualité de service et je suis heureux de constater que la mobilisation des équipes dans ce sens porte ses fruits", a notamment indiqué Jan Löning, président d’Oscaro depuis le printemps dernier. Une étude réalisée par OpinionWay en juillet 2019 confirme aussi la bonne santé du pureplayer. Ainsi, selon l’enquête : près d’un propriétaire ou utilisateur de véhicules sur deux est client d’Oscaro (47 %).
Un potentiel de 24 millions de personnes
Fort de ces résultats, la société mise sur l’étranger pour accélérer son développement en commençant par l’Espagne puis le Portugal, et la Belgique. Mais Oscaro souhaite aussi s’implanter aux Pays-Bas : "10 % de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’international, principalement en Espagne, mais notre marge de progression est vraiment importante. Nous avons l’intention d’accélérer notre développement en Espagne où nous pensons pouvoir doubler notre croissance dans les années à venir, de renforcer notre présence dans la partie flamande de la Belgique et de nous implanter aux Pays-Bas", juge Jan Löning.
Et le dirigeant de conclure en estimant pouvoir toucher à terme "un nouveau marché de 24 millions de personnes très sensibles au Do It Yourself. Notre ambition est que l’international représente 30% de notre chiffre d’affaires global d’ici 3 ans".