Recycler Mon Véhicule se lance dans le traitement des batteries électriques

Recycler Mon Véhicule prépare l’élargissement de son champ d’action pour intégrer les batteries de véhicules électriques. En effet, à partir d’août prochain, une nouvelle filière à responsabilité élargie du producteur (REP) verra le jour en France pour encadrer leur collecte et leur traitement.
L’éco-organisme, déjà en première ligne sur les VHU, entend capitaliser sur son expérience pour obtenir l’agrément et structurer cette nouvelle activité. Recycler Mon Véhicule offrira ainsi à ses constructeurs adhérents un accompagnement complet.
Quant aux centres VHU qui ne sont aujourd’hui pas encore habilités à démonter les batteries de véhicules électriques, l'organisme entend les accompagner dans leur mise en conformité. Précisons que les batteries seront collectées au sein de son réseau de déconstructeurs mais aussi auprès des réparateurs.
Une procédure de sélection pour la logistique et le traitement
Afin que son réseau soit opérationnel rapidement après l’obtention de l’agrément, Recycler Mon Véhicule vient de lancer un appel à candidatures destiné à sélectionner ses futurs opérateurs de traitement. La procédure repose sur des critères stricts, incluant la proximité géographique, l’expertise technique et l’insertion par l’activité économique.
Objectif : garantir un maillage territorial équitable, tout en valorisant les savoir-faire français en matière de recyclage complexe. Pour participer à ce dispositif, un formulaire dédié a été mis en ligne sur le site de l'éco-organisme.
"Notre mission est de bâtir un modèle vertueux et transparent : amélioration de la traçabilité, accompagnement des professionnels agréés, lutte contre les filières illégales, et soutien à l’innovation pour recycler des matériaux complexes (batteries lithium, plastique, verre)", annonce Vanessa Montagne, directrice générale de l’éco-organisme.
Rappelons que Recycler Mon Véhicule fédère aujourd’hui 79 marques et s’appuie sur un réseau de 820 centres agréés en métropole et outre-mer. Ces installations traitent chaque année plus d’un million de véhicules, atteignant des taux de réemploi de 11,6 % et de valorisation supérieurs à 95 %.