Rétrofit : Renault parie sur Phoenix Mobility
Renault et Phoenix Mobility ont signé une lettre d'intention qui aboutira, à terme, à une coopération industrielle autour du véhicule électrique.
Le constructeur tricolore s'est plus spécifiquement engagé à réaliser un test de faisabilité au sein de son usine de Flins (78). Une étape qui "consiste en une phase de co-développement en vue de la commercialisation d’un premier kit rétrofit pour Renault Master dès 2023". Le groupe espère commercialiser et installer environ 1 000 kits rétrofit pour démontrer, auprès des clients professionnels, les bénéfices de la démarche.
Les premiers éléments de l'accord laissent déjà apparaître un schéma assez clair. Les équipes de la Re-Factory à Flins mettront à profit leur savoir-faire opérationnel pour assembler des kits sur ce site industriel dédié à l’économie circulaire. De son côté, Phoenix Mobility prendra la responsabilité de l’exploitation commerciale auprès d'un public de professionnels.
"Ce partenariat avec Phoenix Mobility représente la première association entre un constructeur automobile et une start-up prometteuse pour lancer une offre commerciale inédite sur le marché après-vente et répondre ainsi aux attentes de nos clients professionnels à la recherche de solutions de mobilité plus durables et plus économiques", précise François Delion, le directeur de l'après-vente du groupe Renault
Phoenix Mobility veut passer la seconde
Phoenix Mobility connaît bien les produits de la marque au losange pour avoir finalisé un procédé de conversion des Renault Trafic.
"Pionnier et leader du rétrofit de flottes utilitaires publiques et professionnelles depuis trois ans, Phoenix Mobility poursuit sa stratégie d’industrialisation grâce à ce partenariat avec Renault Group. Cette nouvelle étape de notre développement nous permettra d'adresser rapidement la demande croissante du marché", complète Wadie Maaninou, fondateur et CEO de Phoenix Mobility.
Rappelons qu'un arrêté encadrant l'activité du rétrofit électrique a été publié le 3 avril 2020. Depuis, la filière et ses différents acteurs espèrent franchir un cap dans leur développement.