"Tromperie aggravée", "escroquerie", "mise en danger" : Stellantis visé par une nouvelle plainte collective

L'étau se resserre sur le groupe Stellantis. Déjà visé par une plainte de l'UFC-Que Choisir, le constructeur va faire l'objet d'une deuxième plainte menée par Me Christophe Lèguevaques, qui mène une action collective en justice. Dans un communiqué publié ce jeudi 14 février, l'avocat précise que cette plainte pénale, déposée auprès du procureur de la République de Versailles, est portée par 883 premiers demandeurs.
D'autres plaignants pourront se joindre à l'accusation en s'inscrivant, à partir du 20 février, sur la plateforme d'actions collectives mise en place par Me Christophe Lèguevaques. Cette procédure vise quatre infractions, à savoir : tromperie aggravée, pratiques commerciales trompeuses, escroquerie et mise en danger d'autrui.
L'avocat ajoute que la plainte pourra être, dans un second temps, complétée par d'autres infractions (atteintes involontaires à l'intégrité des personnes ; destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes, etc.).
Les réponses de Stellantis jugées insuffisantes
Malgré les dernières annonces de Stellantis, notamment le lancement d'une plateforme de réclamation pour les automobilistes concernés par les pannes sur les moteurs PureTech, Me Christophe Lèguevaques a donc décidé, avec le soutien des participants à son action collective, de lancer une procédure judiciaire.Dans un précédent communiqué publié en janvier, ce dernier avait déjà dénoncé les "retards" et les "atermoiements" du constructeur, jugeant son protocole d'indemnisation trop restrictif et insuffisant.
"Stellantis continue à mépriser les victimes et à leur faire supporter sa politique industrielle tournée vers la rentabilité financière au détriment de la sécurité des véhicules et des usagers. Ce n’est pas admissible", déplore-t-il. À ce stade, le groupe Stellantis n’a toujours pas réagi officiellement à cette nouvelle démarche judiciaire.