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E-commerce

Vroomly passe à la vitesse supérieure

Publié le 2 février 2021
Par Elodie Fereyre
2 min de lecture
La plateforme, qui a pour ambition de devenir le logiciel SaaS (Software as a service) de tous les garages en Europe, vient de lever 5 millions d’euros. De quoi appuyer le lancement de Vroomly Parts, recruter de nouveaux collaborateurs, et prendre pied hors de France.
La start-up vient de lever 5 millions d'euros pour accompagner le développement de Parts et aller conquérir l'Europe.
La start-up vient de lever 5 millions d'euros pour accompagner le développement de Parts et aller conquérir l'Europe.

C’est une année 2021 plus que dynamique qui s’annonce pour Vroomly ! Après son lancement  dans la vente de pièces détachées avec Vroomly Parts, et la mise en ligne d'un simulateur d’éligibilité au fonds de solidarité pour les garages, le comparateur annonce aujourd’hui avoir levé 5 millions d’euros pour poursuivre son développement.

10 millions d’euros de CA pour les garages

Une levée de fonds qui intervient suite à un tour de table auprès de son investisseur historique, Via ID, qui a accompagné l’entreprise à plusieurs reprises. En effet, Vroomly avait déjà levé 400 000 euros lors de son lancement puis deux millions d’euros en 2018.

Il faut dire que la start up se développe à une vitesse fulgurante. Depuis sa création en 2016, elle se targue d’une super-croissance de 20 % par mois.

Nous sommes désormais le leader de la réservation de garages en ligne avec un million de visiteurs mensuel. Et en 2020, malgré le contexte, nous avons réussi à doubler le nombre de nos garages partenaires, passant de 1 500 à 3 000. Au total, nous avons généré plus de 10 millions d’euros de chiffres d’affaires pour nos ateliers, contre environ 3 millions l’année d’avant", se réjouit Alexis Frerejean, son CEO.

 Le tournant Vroomly Parts

Après s’être imposé dans le domaine des rendez-vous en ligne, Vroomly, poursuivant son objectif de devenir le SaaS (software as a service) de tous les garages en Europe, s’est attaqué au marché de la pièce détachée.

"Nous nous sommes intéressés à l’expérience d’achat de pièces des garages et on a lancé Vroomly Parts durant le 2e confinement (en novembre 2020), pour les aider à optimiser leur rentabilité, en achetant mieux. Pour offrir la meilleure expérience d’achat possible, nous nous sommes basés sur le comportement des réparateurs quand ils recherchent une pièce (comme nous l’avions fait pour les automobilistes et la prise de rendez-vous). C’est ainsi qui nous avons identifié les 3 critères de choix d’un fournisseur : la largeur de la gamme, le délai de livraison et ensuite le prix. Nous avons donc répliqué ce mode de fonctionnement en proposant au réparateur trois offres pour la pièce qu’il cherche : la livraison la plus rapide, l’offre la moins chère, et le bon mix entre les deux", détaille-t-il.

Une approche customer centric qui paye puisque 600 garages sont déjà actifs sur Vroomly Parts depuis son lancement. Et la plateforme espère bien évidemment convertir la totalité de ses garages partenaires rapidement.

Ce qui est intéressant c’est que 80 à 90 % des nouveaux garages partenaires adhèrent directement aux deux services, et nous avons vocation à atteindre les 5 à 6 000 ateliers à la fin 2021. A terme, nous aimerions travailler avec environ 10 000 garages en France", indique-t-il.

25 nouvelles embauches et un pas hors de France

Des ambitions à la hauteur de la croissance exponentielle de la start-up et que la levée de fonds de 5 millions d’euros va accompagner.

Ainsi, Vroomly va recruter 25 "mécanos du web" pour renforcer son équipe qui passera de 35 à 60 personnes cette année. Parmi les profils recherchés : développeurs, product owner, commerciaux, customer success manager, account manager et customer care. Ces derniers vont continuer de développer de nouvelles fonctionnalités sur Parts, de maintenir la croissance de 20 % de la plateforme de prise de rendez-vous et enfin permettre à Vroomly d’aller à l’étranger très rapidement.

"Nous voulons montrer que notre modèle n’est pas franco-français mais qu’il peut s’adapter à toute l’Europe, donc d’ici 18 à 24 mois, nous voulons donc ouvrir un autre pays de l’Union européenne", conclut le CEO.

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